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Les agriculteurs et agricultrices de l’Abitibi-Témiscamingue méritent un meilleur ministre de l’Agriculture!

Publié le 20 décembre 2016 - Écrit par l'UPA

Catégorie :

  • Abitibi-Témiscamingue
  • Citoyen/Citoyenne
  • Producteur/Productrice
  • Communiqués

L’attitude du ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, Pierre Paradis, lors de son discours au congrès provincial de l’UPA est la goutte qui fait déborder le vase! Ce mauvais discours, tinté d’arrogance et de mépris, s’ajoute aux mauvaises décisions du ministre prises au cours de son mandat. Mentionnons à cet effet l’abolition de l’assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA) pour certaines productions, la non-application des recommandations du Groupe de travail sur la sécurité du revenu, l’inaction dans le dossier de l’accaparement des terres, son cautionnement du Rapport Gagné en acériculture ou, plus récemment, sa réforme bâclée du programme de crédit de taxes foncières agricoles (PCTFA) ou l’annonce de la fin du programme d’amélioration de la santé animale (ASAQ).

« Jamais nous n’avons vu un ministre si peu attentif aux besoins des agriculteurs et agricultrices et qui nie les difficultés rencontrées par le plus grand secteur primaire au Québec, entre autres, sur le plan des emplois. L’agriculture a des retombées partout au Québec, dans les villages et les petites communautés. Son rôle est majeur pour une région comme la nôtre. Il est temps d’avoir un ministre qui prend ses responsabilités au sérieux », de mentionner Sylvain Vachon, président de la Fédération de l’UPA d’Abitibi-Témiscamingue. C’est en compagnie des représentants des producteurs de lait, de bovins, de grains, de la relève agricole et des cinq syndicats locaux de l’UPA qu’il a fait cette déclaration.

Le désengagement actuel et le manque de vision pour l’agriculture et l’agroalimentaire ont des répercussions négatives importantes en région. En effet, à partir des données du portrait économique de l’Observatoire de l’Abitibi-Témiscamingue, de novembre 2016 (www.observat.qc.ca Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre ), nous pouvons voir que l’industrie agricole connaît un net recul à plusieurs égards soit :

  • une baisse de 8 % du nombre de fermes (2011 à 2015);
  • une baisse de 32 % du revenu net (2010 à 2014);
  • une baisse de 30 % des investissements en immobilisations (2010 à 2016);
  • une baisse de 73 % du soutien ASRA (2011-2012 à 2014-2015).

Le ministre de l’Agriculture doit répondre aux besoins des agriculteurs et agricultrices de l’Abitibi-Témiscamingue qui sont :

  • Appliquer les recommandations du Groupe de travail sur la sécurité du revenu en agriculture, dont le rapport final a été déposé en décembre 2014 et pour lesquelles La Financière agricole du Québec a dégagé des surplus suffisants en 2015-2016 afin d’y répondre. Plus spécifiquement, il importe de corriger le programme d’ASRA, afin qu’il couvre les réels coûts de production, de corriger Agri-Québec et de mettre en place des aides au soutien et au développement des entreprises dans les régions à potentiel agricole limité;
  • Ne pas aller de l’avant avec les changements administratifs annoncés au PCTFA devant s’appliquer à compter du 1erjanvier 2017. En Abitibi-Témiscamingue, cette réforme administrative bâclée représente des hausses moyennes de taxes substantielles de l’ordre de 48 %. L’UPA, avec l’appui de la Fédération des municipalités du Québec, réitère sa demande de reporter d’un an tout changement au PCTFA et de réunir les intervenants concernés pour trouver des solutions durables;
  • Le MAPAQ qui avait décidé unilatéralement, sans consultation des partenaires du secteur, de mettre fin au programme ASAQ dès mars 2017, a fait marche arrière et annoncé le report d’un an de cette réforme. Nous demandons de maintenir dans le temps un programme d’amélioration de la santé animale comportant une réduction du tarif à la visite, couvrant notamment les frais de déplacement du vétérinaire, et une réduction du taux horaire pour permettre aux fermes de continuer de pratiquer une médecine vétérinaire préventive et de maintenir des services vétérinaire en place dans les régions périphériques.

« L’agriculture fait face à de nombreux défis en région et il est essentiel d’avoir un ministre de l’agriculture qui travaille à mettre en place un environnement d’affaires favorable pour soutenir les entrepreneurs agricoles afin qu’ils habitent et dynamisent leur milieu. La région possède un potentiel énorme de développement et nous travaillerons avec un ministre qui respecte les agriculteurs et agricultrices et qui souhaite développer avec nous », de conclure Sylvain Vachon.

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