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La Fédération de l’UPA de la Montérégie réaffirme l’importance de respecter les processus et les rôles des instances en place

Publié le 24 octobre 2024 - Écrit par l'UPA

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Montérégie, le 24 octobre 2024 – À la suite de l’appel à la population lancé par la Ville de Candiac pour interpeller le ministre de l’Éducation afin qu’il intervienne par décret pour permettre la construction d’une école en zone agricole, la Fédération de l’UPA de la Montérégie tient à rappeler l’importance de respecter les instances en place et leurs processus, notamment la Commission de la protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ).  Il importe de laisser ces instances exercer leurs compétences afin qu’elles puissent remplir le rôle pour lequel elles ont été créées, dans le cas présent, la protection du territoire agricole québécois.

En effet, la Ville de Candiac lançait un appel à la mobilisation auprès de sa population afin de soutenir un projet visant la construction d’une école secondaire sur son territoire, le tout via son site Internet et diverses communications. Elle a d’ailleurs déposé une demande d’exclusion auprès de la CPTAQ et dans son orientation préliminaire, cette dernière s’apprête à rejeter la demande, puisqu’il existe des espaces appropriés disponibles pour l’implantation d’une école situés hors de la zone agricole. Comme pour tous les demandeurs, la CPTAQ entendra leurs représentations et c’est le 5 novembre prochain que la Ville de Candiac aura l’occasion de faire valoir ses points.

« Nous ne sommes évidemment pas contre l’implantation d’une école secondaire visant à combler les besoins particuliers de ce secteur. Cela va de soi. Nous remettons plutôt en question le fait que le site choisi se situe en zone agricole, tel que nous l’avons déjà mentionné dans nos avis transmis à la CPTAQ. Nous considérons que la Commission a toute l’expertise requise pour analyser le dossier et rendre la décision adéquate et nous espérons fortement que le gouvernement la laissera exercer sa compétence » d’expliquer Jérémie Letellier, président de la Fédération de l’UPA de la Montérégie.

Mentionnons que la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) a émis un avis non favorable à la demande déposée pour permettre la construction de ladite école en zone agricole et a proposé des sites alternatifs en ce sens.

« Ce que nous déplorons, c’est l’appel au décret lancé par la Ville de Candiac. En agissant de la sorte, la Ville souhaite que le gouvernement fasse fi des grands principes d’aménagement du territoire dont il s’est lui-même doté, notamment dans les plus récentes Orientations gouvernementales en aménagement du territoire (OGAT). Il est primordial que le gouvernement soit clair dans sa réponse : le territoire agricole n’est pas une zone en attente de développement résidentiel, industriel ou institutionnel » de poursuivre monsieur Letellier.

Rappelons que la zone agricole ne représente qu’environ 4% du territoire québécois et que dans les faits, les productrices et producteurs agricoles n’ont accès qu’à la moitié de cette superficie (2%). Malgré cet accès limité, la zone agricole continue d’être grugée par l’étalement urbain, l’activité de spéculateurs financiers et immobiliers, les projets industriels, les initiatives de conservation.

« Les terres agricoles sont une ressource précieuse et non renouvelable qui doit être conservée et protégée avec soin afin que les producteurs et productrices agricoles puissent remplir le rôle qu’on leur a confié : nourrir le Québec » de conclure le président.

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Source et information :

Laure Rodriguez-Vigouroux
Directrice Communication, événementiel et relations publiques
Fédération de l'UPA de la Montérégie
lrodriguezvigouroux@upa.qc.ca
438 545-7326