Près de 250 producteurs agricoles, intervenants du milieu et chercheurs ont participé au Sommet agroenvironnemental De l’inspiration à l’action, aujourd’hui au Centre des Congrès de Lévis.
Organisé par l’Union des producteurs agricoles (UPA) et la Chaire de recherche du Canada en économie écologique de l’Université du Québec en Outaouais (UQO) cet événement, à l’instar de la première édition en 2019, fut l’occasion de créer et d’affermir des liens dans une approche axée sur un dialogue allant de la réalité agricole à la science, de la pratique à la recherche.
« Le dialogue entre les agriculteurs, les praticiens et les chercheurs nourrit l’avancement vers des pratiques agricoles mieux adaptées à l’environnement. C’est pourquoi les solutions en matière d’agroenvironnement passent par la mise en commun de nos savoirs et de nos expériences, et c’est ensemble que nous irons vers un avenir plus vert », a déclaré Jérôme Dupras, professeur au Département des sciences naturelles de l’UQO et titulaire de la Chaire de recherche.
« L’adaptation des entreprises agricoles et forestières, en matière d’agroenvironnement, fait l’objet d’efforts soutenus depuis des décennies. Les agriculteurs et les forestiers font aussi partie de la solution aux changements climatiques. Ils ont toutefois besoin d’un soutien et d’un accompagnement à la hauteur des défis. Des investissements publics supplémentaires, comparables à nos principaux compétiteurs internationaux, sont requis pour accélérer la transition écologique souhaitée par tous. Les gouvernements canadien et québécois peuvent et doivent en faire plus », a complété Martin Caron, président général de l’UPA.
Comme en 2019, l’édition de cette année a permis à une multiplicité d’intervenants de haut calibre, dont le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, André Lamontagne, de s’exprimer sur les perspectives nationales et internationales en la matière, les changements climatiques, la biodiversité, la science et la résilience du milieu agricole.
Dans une perspective positive et tournée vers l’action, les efforts et les engagements des producteurs agricoles, des chercheurs en agroenvironnement et des intervenants se sont illustrés tout au long du Sommet. L’événement a aussi permis de réitérer l’importance d’une démarche agroenvironnementale concertée, cohérente et visionnaire dans un horizon à moyen et à long terme.