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L’UPA réagit favorablement à la nouvelle Stratégie nationale d’achat d’aliments québécois

Publié le 22 septembre 2020 - Écrit par Fédération de l’UPA du Saguenay–Lac-Saint-Jean

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L’Union des producteurs agricoles (UPA) réagit favorablement à la nouvelle Stratégie nationale d’achat d’aliments québécois, annoncée aujourd’hui par le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.

« Plusieurs gouvernements ont tenté d’augmenter l’achat d’aliments québécois dans nos institutions, mais c’est la première fois que des cibles sont exigées. C’est une bonne nouvelle, d’autant plus que l’ensemble de l’appareil gouvernemental est directement interpellé », a déclaré le président général de l’UPA, Marcel Groleau.

La nouvelle Stratégie vise à ce que 85 % des établissements publics se soient donné une cible d’achat d’aliments québécois d’ici 2023 et 100 % d’ici 2025. Elle prévoit notamment la création d’un répertoire des aliments québécois, la création d’un service d’accompagnement (en collaboration avec l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec) ainsi qu’un nouveau programme de développement des marchés bioalimentaires.

Un comité regroupant les principaux ministères responsables des différents réseaux publics, une aide financière à M361 (anciennement Québec en Forme) pour soutenir des projets en milieu scolaire ainsi qu’un rappel du programme en place Aliments du Québec au menu, complètent les mesures.

Selon les dernières données disponibles (MAPAQ), les ventes alimentaires dans le marché institutionnel se chiffraient à 2,4 G$ en 2019 (toutes provenances confondues). Pour l’UPA, il est clair que les cibles retenues devront viser une augmentation significative des aliments de chez nous et que le fractionnement des appels d’offres faciliterait l’accès aux fournisseurs locaux.

« La Stratégie est conséquente avec les grands objectifs de la Politique bioalimentaire québécoise. Maintenant qu’elle est annoncée, le gouvernement du Québec s’approprie une obligation de résultat que les productrices et producteurs agricoles suivront avec grande attention », a conclu Marcel Groleau.