La Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles (LPTAA) est un véritable succès de politique publique. Ce succès qui dure depuis 45 ans doit être prolongé et renforcé et non pas dilué. D’autant plus que des superficies importantes demeurent disponibles hors zone agricole (municipalité, MRC, communauté métropolitaine) pour le développement résidentiel, commercial et industriel.
Avec 4,7 % du territoire québécois zoné agricole et seulement 2 % du territoire cultivé ou en pâturage, cette ressource non renouvelable est rare et précieuse. À la lumière des changements climatiques et pour des raisons d’autonomie et de sécurité alimentaires, nous avons une responsabilité collective de garantir le maintien de cette ressource pour les générations futures.