Passer au menu Passer au contenu

Vous êtes sur le Site provincial, mais nous vous avons localisé dans la région : ###detected_region###

Pour préserver les produits d’ici, le premier ministre Harper doit défendre intégralement la gestion de l’offre

Publié le 18 juin 2015 - Écrit par l'UPA

Catégorie :

  • Citoyen/Citoyenne
  • Producteur/Productrice
  • Communiqués

Négociations de libre-échange du Partenariat transpacifique (PTP)

Les producteurs agricoles d’Outaouais-Laurentides et Laval se joignent à la grande mobilisation provinciale de la Coalition GO5 « Forts et unis pour la gestion de l’offre ». Cette campagne vise à faire pression sur le gouvernement fédéral pour qu’il défende le système de gestion de l’offre dans le cadre des négociations du Partenariat Transpacifique. Au cours des prochains jours, des bannières et des pancartes seront érigées le long des principaux axes routiers afin de sensibiliser les consommateurs à la démarche initiée par les producteurs de la région.

À l’instar de leurs collègues du Québec et du reste du Canada, les producteurs agricoles de la région désirent rappeler que la gestion de l’offre est un système de production et de mise en marché qui fonctionne sans aucune subvention gouvernementale. Elle permet de produire selon les besoins du marché et sans gaspillage tout en permettant aux producteurs agricoles, aux transformateurs et aux consommateurs de transiger un prix juste et équitable pour les produits.

« Le premier ministre Stephen Harper a lancé des signaux très inquiétants au sujet des concessions et des choix très difficiles que le Canada devra faire dans le cadre de ces négociations » a déclaré M. Richard Maheu, président de l’UPA Outaouais-Laurentides.  Pour le président régional, les concessions faites par le pays dans le cadre de l’entente Canada-Europe ne laissent rien présager de bon. Ces négociations ont octroyé des droits d’importation de 17 700 tonnes sur les fromages fins au pays, l’équivalent de 25 % de notre production nationale.

La pression exercée sur le Canada pour qu’il ouvre ses frontières aux produits agricoles importés augmente. Pour M. Réal Gauthier, président des producteurs de lait d’Outaouais-Laurentides, « la gestion de l’offre est une très bonne affaire pour l’économie du Québec et celle de nos régions. À elle seule, la production laitière, principale production sous gestion de l’offre en Outaouais-Laurentides, représente 262 fermes, 2 173 emplois agricoles et une production évaluée à 106,8 M$.  Au niveau de la transformation, 14 usines emploient 9 587 personnes. Dans l’ensemble, la contribution de la filière laitière d’Outaouais-Laurentides au PIB québécois se chiffre à 987,4 M$ ».

Selon M. Gauthier, une ouverture des marchés serait catastrophique pour ce secteur qui ne peut pas concurrencer le climat de la Nouvelle-Zélande et de l’Australie, pas plus que les subventions américaines. «Nous sommes dans un contexte où l’ensemble de la population prêche en faveur de l’achat local et de l’autonomie alimentaire. Nous espérons que le gouvernement fera des choix cohérents qui respectent les volontés de sa population» rajoute-t-il.

Tous les pays ont des secteurs sensibles à protéger dans les négociations commerciales et celle du PTP ne fait pas exception.  « Le Canada a signé plusieurs accords en protégeant la gestion de l’offre. Il devra manifester son appui en faveur de la gestion de l’offre dans cette négociation », conclut le président de l’UPA régionale, M. Richard Maheu.

On retrouve un total de 262 fermes laitières ainsi que 31 fermes d’œufs et de volailles qui produisent sous gestion de l’offre dans la région d’Outaouais-Laurentides.

À propos de la Coalition GO5

La Coalition GO5 rallie de nombreuses personnes et organisations qui  croient en une agriculture forte et un secteur alimentaire prospère au Québec.  Elle vise le maintien de la gestion de l’offre au terme des différentes négociations commerciales nationales et internationales.  Cette gestion de l’offre assure aux Québécois une production locale d’œufs, de volailles et de produits laitiers de grande qualité et, aux agriculteurs, un revenu équitable du marché sans subvention.

La Coalition GO5 regroupe des acteurs influents de l’industrie agroalimentaire du Québec. Parmi eux, on retrouve : Agropur, Banque de Montréal, Banque Nationale, La Coop fédérée, Desjardins Entreprises, Fermes Burnbrae, le Ministère de l’Agriculture du Québec, le Conseil de la transformation alimentaire du Québec, le Conseil des industriels laitiers du Québec, l’Association québécoise des industries de nutrition animale et céréalière, Nutreco Canada, Nutri0Groupe et TD Canada Trust.

Pour plus de renseignements sur cette campagne, consultez le site internet: www.fortsetunis.ca Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre