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Soulignons 25 ans d'implication!

Publié le 4 décembre 2014 - Écrit par Fédération de l’UPA Mauricie

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  • Actualités

À l’occasion du 90e Congrès général de l’UPA, l’Union a tenu à souligner l’apport considérable des administrateurs qui célèbrent cette année, plus de 25 ans d’implication dans le milieu syndical agricole.  Cette année, huit administrateurs de la Mauricie ont atteint ce chiffre magique.

Voici un portrait de chacun de ces administrateurs mauriciens.

Daniel Allard

Daniel-Allard

Producteur agricole depuis 1985, ce n’est pas comme élu, mais bien comme permanent que Daniel Allard a fait ses premiers pas à la Fédération de l’UPA de la Mauricie en 1987 comme agent syndical et puis comme directeur de la commercialisation et du développement régional.  Il a occupé de façon intérimaire, à différentes reprises, le poste de direction régionale. Pendant cette même période, il s’est impliqué activement au Syndicat de base de Normandie à titre de bénévole en organisant différentes activités, réunions et conférences.

En 2000, M. Allard était « promu » producteur à plein temps, tout en s’impliquant notamment au syndicat de base de Normandie, devenu plus tard le Syndicat de l’UPA de Mékinac.

Il a réalisé plusieurs dossiers d’importance tels que le Livre de bord en agroenvironnement de Mékinac, un projet fort audacieux qui s’est mérité le prix Jean-Paul-Raymond en 2006.  Il a aussi siégé comme administrateur au syndicat et à la FPBQ et préside la coopérative de producteurs de soie Monark.

« Il est important de valoriser les professions agricoles,  de s’assurer que les producteurs et productrices reçoivent la reconnaissance sociale, morale et économique qui leur est due. »

Guy Boivin

Guy-Boivin

C’est en 1988 qu’a débuté l’implication de Guy Boivin au sein de l’UPA au Syndicat de la relève agricole de la Mauricie (SRAM).  Jeune homme passionné par l’agriculture et déterminé de faire changer les choses, il venait à peine de reprendre la ferme familiale quand il a joint les rangs du SRAM, allant même représenter la Mauricie au niveau provincial pendant quelques années.  Il siège également depuis cette période du sein du Syndicat de l’UPA de Mékinac.

L’esprit d’équipe et le partage de connaissances ont motivé M. Boivin à s’impliquer au sein de l’UPA, mais c’est surtout la défense des intérêts des jeunes producteurs  qui le tenait à cœur.  Il se souvient encore très bien des nombreux dossiers – notamment ceux concernant l’établissement de la relève agricole – auxquels il a apporté sa contribution.

« Les défis auxquels nous avions à faire face en 1988 sont toujours d’actualité en 2014.  Il est important de faire sa place au sein de l’UPA et de travailler collectivement afin de faire changer les choses. »

François Déry

François-Déry

François Déry reprend la ferme familiale en 1992, mais son implication à l’UPA remonte bien avant. En effet, c’est en 1988 qu’il entreprend sa carrière d’administrateur au sein du Syndicat de la relève agricole de la Mauricie. Ensuite, ce producteur laitier et céréalier de Saint-Séverin joindra, en 1993, les rangs de son instance locale : le Syndicat de base de Normandie; connue aujourd’hui sous le nom de Syndicat local de Mékinac. Toujours administrateur de son syndicat local, il y siègera même à titre de 1er vice-président et de président par intérim à la fin des années 90. Ces postes l’amèneront à représenter son secteur sur le conseil d’administration de la Fédération de l’UPA de la Mauricie.

Mobiliser les troupes, c’est ce qui motive son implication. Il se qualifie comme un travailleur de terrain. C’est le travail à la « base » qui le passionne! Il se rappelle des manifestations qui réunissaient, beau temps mauvais temps, les producteurs de sa région. Il nous dira : « dans Mékinac, on est tissé serré! »

Pour lui, s’impliquer à titre d’administrateur de son syndicat local permet de couper l’isolement. L’information qui circule lors des réunions facilite son quotidien de producteur agricole. Partager, avec ses pairs, les bons coups et les moins bons coups de sa réalité d’agriculteur… ça, il adore!

« Le monde agricole, c’est un “challenge” de tous les jours! »

Heinz Grogg

Heinz-Grogg

Heinz Grogg a apporté avec lui, en partant de sa Suisse natale en 1981, son amour de l’agriculture en venant s’établir au Québec.  Ce sont les terres de Maskinongé qui l’ont accueilli, lui et sa production laitière et céréalière.  Fervent défenseur de la solidarité entre les producteurs, il s’est impliqué naturellement quelques années plus tard au sein du Syndicat de la relève agricole de la Mauricie, ainsi qu’à son syndicat de base.

Par la suite, il s’est joint au Syndicat des producteurs de lait de la Mauricie, auquel il en est devenu vice-président, ainsi que plus tard au Syndicat des producteurs de cultures commerciales de la Mauricie, où il a accédé à la présidence de l’organisation.  Les dossiers d’importance, il en a vu passer plusieurs au cours de ces dernières années!

« La solidarité est une valeur importante que doit continuer de prôner l’Union au quotidien afin de défendre adéquatement les intérêts des producteurs »

Nicole Pouliot

Nicole-Pouliot

L’agriculture, on peut dire que Nicole Pouliot a ça dans le sang. Toute petite déjà, elle préférait les travaux à l’étable sur la ferme familiale qu’aider sa mère en cuisine. Elle étudiera comme technologiste agricole pour travailler ensuite au ministère de l’Agriculture des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec.  Elle y travaillera jusqu’en 1990, où elle intégrera à temps plein la ferme de son conjoint, qui l’avait lui-même acheté de ses parents en 1981. En 2006, suite à un incendie, l’entreprise se tourne vers la culture céréalière. Depuis l’automne 2013, précurseur, le couple s’investit dans la culture de l’asclépiade.

C’est en 1982 que Mme Pouliot intègre les rangs du Syndicat de gestion de la Mauricie à titre de secrétaire. À la même époque, le Syndicat des Agricultrices de la Mauricie (SAM) voyait le jour et elle y intègre rapidement les rangs. À la fin des années 1980, elle délaisse temporairement son implication agricole pour s’impliquer davantage dans le réseau scolaire que fréquentent ses quatre enfants. En 1994, elle fait un retour en force dans le syndicalisme agricole pour siéger à la fois au SAM et au syndicat de base de Normandie (Mékinac). Au tournant des années 2000, elle occupera la poste de présidence du SAM. À ce jour, elle siège toujours sur son syndicat local à titre de secrétaire.

L’implication amène la proaction, voilà la manière dont elle envisage ses engagements syndicaux. Exemple pour plusieurs, elle représentera, en 2003, la Mauricie au gala Saturne de la Fédération des agricultrices du Québec. En 1995, elle sera également récipiendaire d’une bourse de formation de cette même Fédération. On reconnaît en Nicole Pouliot sa rigueur au travail, son exactitude et son assiduité dans le suivi des dossiers.

« L’agriculture mon mode de vie, ma passion! »

Normand St-Arnaud

Normand-St-Arnaud

Diplômé de l’école d’agriculture de Ste-Croix-de-Lotbinière en 1971, Normand St-Arnaud reprend la ferme laitière familiale en 1976. Il devient alors la 3e génération de St-Arnaud à assurer la gestion de l’entreprise de Shawinigan-Sud. C’est en 2004 qu’il délaisse la production laitière pour se consacrer totalement à la production de foin de commerce.

M. St-Arnaud amorce son implication agricole le 23 novembre 1979 à la Société d’agriculture de St-Maurice. Souhaitant toujours s’impliquer davantage, il assurera, de 1982 à 1988, la présidence du Cercle d’amélioration du bétail de la Mauricie. Fort de ces implications, c’est en 1986 qu’il joint les rangs de l’UPA par le biais de son instance locale, le syndicat Val-Mauricie. Il en assurera même la présidence pendant près de 10 ans. Suite au réaménagement de l’UPA du futur, il occupe désormais la 1re vice-présidence du Syndicat local des Chenaux. Aussi, ses fonctions lui ont permis d’accéder au conseil d’administration de la Fédération régionale de la Mauricie où il a siégé comme membre de l’exécutif quelques années. Il y siège toujours comme administrateur.

Fervent défenseur de la gestion de l’offre, l’Union est plus qu’une organisation, c’est une idéologie. Il affirme que la force du nombre a permis d’assurer la pérennité de notre agriculture et de demeurer maître chez nous. Pour M. St-Arnaud, il importe de maintenir nos structures pour faire face à l’agriculture de demain.

« L’agriculture, c’est la façon idéale de gagner sa vie en étant près de la nature et en travaillant en collaboration avec elle! »

Pierre Thiffault

Pierre-Thiffault

Diplômé de l’institut de technologie agricole de St-Hyacinthe en 1987, Pierre Thiffault succède à son père sur la ferme familiale en 1994. Il sera la 6e génération de Thiffault à s’investir sur cette terre de St-Tite. Bien que l’élevage de bœufs fût la production principale lors de l’achat de la ferme, il effectue un virage vers la production céréalière et porcine en 1995.

Son implication à l’UPA débute en 1989 sur le Syndicat de la Relève agricole de la Mauricie avant d’intégrer rapidement les rangs de son instance locale : le Syndicat local de Mékinac. Il y siègera même à titre de vice-président à la fin des années 90 pendant quelques années. Aujourd’hui, nous le retrouvons très actif comme membre de l’exécutif du Syndicat des cultures commerciales de la Mauricie. Soucieux du  développement de sa région, il s’investit également sur le conseil d’administration du CLD de Mékinac.

Ce père de 6 enfants est très concerné par l’agriculture pérenne. Pour lui, il importe que les gestes posés en production agricole soient durables et utiles. À ce titre, on ne se surprend guère de la retrouver membre fondateur du club environnemental Lavi-Eau-Champ. M. Thiffault se considère comme un travailleur de terrain. Il souhaite, à titre d’administrateur, faire circuler l’information pour que les producteurs de son coin améliorent leurs conditions en agriculture. Des faits ayant marqué son implication à l’UPA, il soulève les manifestations entourant la venue de l’accord de libre-échange Canada et États-Unis ainsi que la crise de la vache folle; dossiers où il aura joué un rôle de relayeur d’information pour ses pairs.

« On n’hérite pas de la terre de nos ancêtres, on emprunte la terre de nos enfants. »

Éric Veillette

Éric-Veillette

C’est en 1988 que M. Éric Veillette, producteur laitier et céréalier de Ste-Thècle en Mauricie, fait son entrée dans la grande famille de l’UPA. C’est son implication dans le Cercle de la relève agricole de Normandie qui l’amène à siéger, à titre d’administrateur, au Syndicat de la Relève agricole de la Mauricie. Il y assumera également la présidence pendant près de 3 ans. On le retrouve ensuite, tour à tour, siégeant à divers postes sur le syndicat de gestion de la Mauricie, le Syndicat des producteurs de Bovins de la Mauricie et sur son instance locale, Syndicat local de Mékinac, où il est encore toujours actif à titre d’administrateur.

Un administrateur à l’écoute serait certainement un qualificatif approprié pour cet homme engagé. Sa motivation est de faire les choses autrement. Il estime que pour représenter adéquatement les producteurs agricoles, il importe d’aller au-devant et de comprendre leur problématique. C’est ce qui l’a guidé pendant autant d’années d’implication.

« En agriculture, c’est en s’impliquant qu’on change les choses! »