Montérégie, le 10 mars 2025 – Alors que de nombreux projets de parcs éoliens se développent en Montérégie, la Fédération de l’UPA de la Montérégie rappelle l’importance de la protection du territoire agricole sur son territoire, considérant la richesse et la qualité des terres pour la production agricole québécoise. Elle soutient que le développement éolien devrait se faire en dehors des zones agricoles afin de permettre aux productrices et aux producteurs agricoles de remplir leur mission : nourrir le Québec d’aujourd’hui et de demain.
« Les projets de parcs éoliens en zone agricole ne sont pas compatibles avec une vision à très long terme du développement et de la pérennité de notre agriculture. Que ce soit pour les projets éoliens comme pour tout autre projet, le message de nos producteurs agricoles doit être très clair: les terres agricoles doivent servir à l’agriculture » d’affirmer monsieur Jérémie Letellier, président régional de la Fédération de l’UPA de la Montérégie.
En effet, soulignons que 98,2% du territoire québécois n’est pas à vocation agricole. Dans un contexte où, plus que jamais, il est important d’assurer notre autonomie et notre sécurité alimentaire, sacrifier une partie des terres agricoles possédant les meilleures caractéristiques agronomiques du Québec afin d’accueillir des éoliennes pouvant être installées ailleurs n’est pas une décision favorable et constructive pour les Québécoises et les Québécois.
La Fédération tient aussi à rappeler les implications concrètes de l’installation de tels projets sur les terres des productrices et producteurs agricoles.
« Les productrices et producteurs agricoles approchés par les promoteurs de parcs éoliens ont de bonnes raisons de trouver les offres proposées intéressantes. Les redevances suggérées ne sont certainement pas dérisoires. Nous n’avons jamais été indifférents aux considérations de ceux qui désirent installer des éoliennes sur leurs terres. Cependant, ces productrices et producteurs doivent comprendre qu’ils deviennent les promoteurs d’un projet industriel en zone agricole » d’expliquer monsieur Letellier.
Notons que les dossiers de projets éoliens sont traités comme n’importe quelle autre demande de projet industriel en zone agricole : la première étape consiste à évaluer si le projet ne peut pas être mis en place ailleurs que sur les meilleures terres du Québec.
« Le travail de notre Fédération est de bien évaluer les impacts causés par ces parcs éoliens sur la préservation de notre territoire et de nos activités agricoles. Avec toutes les pressions que subit le territoire agricole en Montérégie, que ce soit l’étalement urbain, l’activité de spéculateurs financiers et immobiliers, les projets industriels ou la construction d’infrastructures; les projets de développement éolien sur notre territoire agricole constituent une source d’inquiétude grandissante. Il est primordial de préserver notre capacité à nourrir notre monde » de conclure le président régional.
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Source et information :
Laure Rodriguez-Vigouroux
Directrice adjointe Communications, événementiel et relations publiques
Fédération de l’UPA de la Montérégie
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