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La FUPAM réagit aux constats de la Commission de révision des programmes

Published on 25 November 2014 - By Fédération de l’UPA Mauricie

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La Fédération de l’UPA de la Mauricie, par la voix de son président, Jean-Marie Giguère, tient à rassurer les producteurs agricoles mauriciens quant aux suites de la Commission de révision permanente des programmes, présidée par Mme Lucienne Robillard. « On a bon espoir que le ministre Paradis verra clair dans cette analyse comparative décontextualisée visant à faire mal paraître le secteur agricole », de s’exprimer M. Giguère en réaction aux recommandations soumises par la Commission de couper drastiquement dans les programmes de sécurité du revenu administrés par La Financière agricole du Québec.

M. Giguère souligne que les coupes envisagées ne sont pas en adéquation à la réalité économique des milieux agricole et agroalimentaire. « Le groupe de travail sur la sécurité du revenu et les outils financiers, composé de membres experts en agriculture et reconduit par le gouvernement actuel, déposera ses recommandations dans les prochains jours ou prochaines semaines. Les orientations qui seront dégagées de ce rapport seront certainement plus éclairées et complètes que celles soutenues par la Commission Robillard. Je souhaite donc que le ministre Paradis attende les constats de ce groupe d'experts afin de prendre une décision éclairée et concertée sur la question des divers programmes de stabilité du revenu ».

« Les entreprises agricoles et agroalimentaires génèrent des revenus de l’ordre de 276 M$ en Mauricie. Couper dans les programmes de sécurité du revenu sans considérer l’important apport économique qu’est l’agriculture et l’agroalimentaire pour notre région risque de fragiliser le tissu social en dévitalisant nos villages. Il faut bien analyser les différents impacts et les dommages collatéraux qu’une décision prise au regard de données décontextualisées peuvent générer.», de rappeler M. Giguère. Les divers programmes de la sécurité du revenu touchent plus de 12 000 entreprises agricoles au Québec. En Mauricie, cela  représente environ 300 entreprises.

Il appartient aux élus gouvernementaux de se positionner, d'agir, mais surtout de rassurer le secteur agricole. Selon M. Giguère, il importe que le ministre Paradis envoie un message clair. Les producteurs et les institutions financières doivent avoir rapidement l’heure juste quant à l’avenir du programme d’assurance des revenus, à défaut de quoi les projets d’investissement présentement à l’étude seront abandonnés. Dans un contexte d’une demande alimentaire en croissance, il faut s’assurer d’avoir les outils pour développer et de maintenir la vitalité de cette importante industrie au Québec.