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Les groupes de producteurs exhortent les ministres FPT de l’Agriculture à effectuer une révision rigoureuse de la gestion des risques de l’entreprise

Published on 2 February 2018 - By Fédération de l’UPA de la Montérégie

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  • Citoyen/Citoyenne
  • Producteur/Productrice
  • Communiqués

Les groupes de producteurs de l’Ontario, du Québec et du Canada Atlantique demandent aux ministres fédéral, provinciaux et territoriaux (FPT) de l’Agriculture un engagement ferme de leur part pour réviser sérieusement les programmes de gestion des risques de l’entreprise à l’échelle nationale.

En juillet 2017, les ministres FPT de l’Agriculture ont pris l’engagement de mettre en œuvre une révision des programmes de gestion des risques de l’entreprise. C’est un pas dans la bonne direction, mais les ministres FPT doivent aussi s’assurer que les représentants des producteurs puissent y participer de manière constructive et y proposer des changements.

« Le manque d’actions concrètes dans cette démarche de révision soulève des inquiétudes parmi les groupes de producteurs de l’Ontario, du Québec et du Canada Atlantique, notamment au sein de l’Union des producteurs agricoles (UPA), de la Fédération de l’agriculture de l’Ontario (FAO), des Producteurs de grains de l’Ontario (GFO), des Producteurs de grains du Québec et le Conseil des Grains de l'Atlantique (AGC).

« La révision nationale de la gestion des risques de l’entreprise doit être utile. Nous avons besoin de programmes qui répondent aux attentes des producteurs québécois et canadiens », a affirmé Marcel Groleau, président de l’UPA et deuxième vice-président de la Fédération canadienne de l’agriculture.

« Nous interpellons Agriculture et Agroalimentaire Canada afin que cette démarche soit réellement utile et, conséquemment, elle ne doit pas se limiter qu’à de légères modifications. », a déclaré Christian Overbeek, président des Producteurs de grains du Québec.

Le taux de participation au programme Agri-stabilité a baissé radicalement au cours des dernières années, envoyant ainsi un signal clair qu’il ne convient pas à tous les producteurs. L’UPA, les GFO, la FAO, les PGQ et l’AGC veulent que la révision des programmes de gestion des risques de l’entreprise tienne compte des 5 principes cruciaux identifiés par la Coalition pour la croissance agricole afin que celle-ci soit valable :

  1. Une prise en compte de la transformation profonde des entreprises agricoles;
  2. Des programmes utiles pour les entreprises agricoles;
  3. Une maximisation de la participation des producteurs;
  4. Des programmes et des options d’application flexibles;
  5. Un engagement continu de l’industrie.

« Le Conseil des Grains de l'Atlantique appuie les principes mis de l’avant par la Coalition pour la croissance agricole afin que cette révision soit valable », a affirmé Alan Ling, président du Conseil des Grains de l'Atlantique.

« Nous craignons que dans sa forme actuelle la démarche entreprise sur la révision des programmes de gestion des risques ne permette pas une vraie remise en question des façons de faire et une prise en compte d’autres approches possibles, rendant futiles les modifications qui pourraient être apportées », a expliqué Keith Currie, président de la Fédération de l’agriculture de l’Ontario.

« Ceci est une rare occasion d’améliorer les politiques et les programmes agricoles afin de bonifier l’apport économique, environnemental et social de l’agriculture au Canada, mais pour la saisir, nous devons travailler tous ensemble de manière judicieuse », a déclaré Mark Brock, président des Producteurs de grains de l’Ontario.

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