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Non à la fin de l'ASRA planifié par le gouvernement, oui au développement de notre agriculture!

Published on 25 April 2016 - By l'UPA

Category :

  • Abitibi-Témiscamingue
  • Citoyen/Citoyenne
  • Producteur/Productrice
  • Textes d’opinion

L’histoire débute avec deux rapports, le rapport Pronovost en 2008 et le rapport St-Pierre en 2009, tous deux commandés par le gouvernement et qui propose l’abolition de l’assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA). En 2009, le gouvernement annonce des mesures de resserrement à l’ASRA. Malgré nos mises en garde répétées sur les effets dévastateurs qu’auraient ces changements, le gouvernement fait la sourde oreille. Les fermes de l’Abitibi-Témiscamingue sont touchées lourdement alors que 17 % d’entre elles ont disparu entre 2007 et 2013, la plus forte diminution au Québec. Les productions bovines et ovines ont été particulièrement atteintes avec des pertes respectives de 20 % et 60 % des entreprises.

Novembre 2014, le rapport de la commission Robillard, que j’ai qualifié de fraude intellectuelle, propose de nouveau l’abolition de l’ASRA. Puis, il y a eu les ponctions des budgets de La Financière agricole du Québec (FADQ) de l’ordre de 264 millions de dollars. Enfin, un autre chapitre de l’histoire est en écriture actuellement. Cette fois, les stratégies sont plus pernicieuses et vicieuses, mais la volonté est la même. Le portrait que dessine actuellement le gouvernement, est de retirer une masse importante d’entreprises de l’ASRA.

En effet, les producteurs de maïs, soya, pommes et pommes de terre doivent choisir entre les programmes AGRI et l’ASRA, d’ici le 1er juillet. C’est un faux choix qui est imposé à un moment ou l’ASRA devrait être bonifiée. De plus, pour en ajouter, le ministre demanderait à la FADQ d’offrir aux fermes qui ont un revenu brut de moins de 100 000 $ de se retirer de l’ASRA pour obtenir des AGRI bonifiés. Ceci, dans un soi-disant objectif de simplifier les programmes. Une fois toutes ces entreprises retirées de l’ASRA, comment continuer de défendre le programme? Ce qui est important c’est de conserver un programme qui permet de couvrir adéquatement nos coûts de production en période prolongée de bas prix et qui est prévisible. Ce que les programmes AGRI, seuls, ne peuvent pas faire.

Plusieurs recommandations d’un groupe de travail sur la sécurité du revenu seraient essentielles pour redynamiser l’agriculture de notre région, et ce, pour toutes les productions, même celles sous gestion de l’offre, et tous les types d’entreprises. Qu’attend le gouvernement pour les appliquer? Nous avons vu que la réforme de l’ASRA de 2009, qui était moins radicale que la fin de l’ASRA, a fait mal en région. Il est totalement incompréhensible de vouloir couper dans un tel programme qui est un levier pour la création de richesses dans les municipalités, les régions et le Québec!

Pour ces raisons, nous exigeons de nos députés au pouvoir de refuser une nouvelle attaque contre l’agriculture et la ruralité! Nous disons NON au vote pour choisir entre les AGRI et l’ASRA! Nous disons NON parce que nous croyons que ce sera le début de la fin pour l’ASRA. Nous disons OUI au développement de notre agriculture! Soyons plus que jamais solidaires et mobilisés! ASSEZ C’EST ASSEZ. Le 25 AVRIL, SOYEZ AVEC NOUS DEVANT LES BUREAUX DU MINISTRE RÉGIONAL LUC BLANCHETTE AFIN DE LUI DIRE HAUT ET FORT : NON À LA FIN DE LA SÉCURITÉ DU REVENU, OUI AU DÉVELOPPEMENT DE NOTRE AGRICULTURE! Entre temps, signez la pétition : MOUVEMENT DE SOLIDARITÉ DES PRODUCTEURS POUR LA SÉCURITÉ DU REVENU EN AGRICULTURE.