« La demande alimentaire est en forte croissance à l’échelle de la planète. Pour nourrir 9 milliards d’individus dès 2050, la production d’aliments devra augmenter de 70 %. Pour profiter de ces opportunités exceptionnelles et assurer sa propre sécurité alimentaire, le Québec doit miser davantage sur l’agroalimentaire pour la relance de notre économie et l’inclure dans le Plan économique du gouvernement du Québec qui accompagnera le budget 2016-2017 », a déclaré le président général de l’Union des producteurs agricoles (UPA), Marcel Groleau, à l’occasion d’une rencontre avec la presse locale et régionale en marge de la Journée régionale sur le développement agroalimentaire en Chaudière-Appalaches.
« En tant que premiers employeurs des secteurs primaire et manufacturier, l’agriculture et la transformation alimentaire doivent avoir leur place dans le Plan économique du gouvernement du Québec, comme c’est le cas en Ontario. Une stratégie gouvernementale pour le développement de l’agroalimentaire doit être élaborée et intégrée à ce plan », a complété la présidente du Conseil de la transformation alimentaire du Québec (CTAQ), Sylvie Cloutier.
À l’heure actuelle, l’agriculture et la transformation alimentaire génèrent des ventes s’élevant respectivement à 8 G$ et 24 G$. Les deux secteurs combinés représentent 200 000 emplois au Québec (5,1 % des emplois), 11 G$ de PIB (5,9 % du PIB du Québec) et 4,5 G$ en revenus pour les différents paliers de gouvernement.
« Dans la région Chaudière-Appalaches, le secteur agroalimentaire représente déjà 15 500 emplois directs et presqu’autant d’emplois indirects et induits. Des centaines de nouveaux emplois sont à notre portée dans la région, si les bons outils sont au rendez-vous », a précisé le président de l’UPA de Chaudière-Appalaches, Paul Doyon.
Malgré cette contribution majeure à notre économie, le gouvernement du Québec tarde à intégrer le secteur agroalimentaire à son Plan économique. Une stratégie gouvernementale pour le développement de l’agroalimentaire doit être élaborée et intégrée à ce plan. À l’image de l’Ontario qui possède sa propre stratégie d’affaires en agriculture et agroalimentaire (Open for Business: Ontario’s Business Sector Strategy – Agriculture and Agri-Food), élaborée en concertation avec l’OFA (Ontario Federation of Agriculture). C’est d’ailleurs le sens de l’initiative conjointe de l’UPA et du CTAQ qui, avec l’appui de La Coop fédérée, du Mouvement Desjardins et de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation de l’Université Laval, se prononçaient en décembre dernier en faveur d’une stratégie québécoise de l’agroalimentaire.
« L’agriculture et la transformation alimentaire génèrent des retombées vitales pour nos milieux ruraux. Elles sont essentielles à la vitalité de nombreux territoires. Les régions doivent pouvoir compter sur un secteur agroalimentaire fort et en croissance. Pour ce faire, il est important d’offrir un accompagnement adéquat aux PME et un soutien actif à l’innovation », a conclu le président de la Fédération québécoise des municipalités, Richard Lehoux.
Les propositions du CTAQ et de l’UPA sont disponibles à l’adresse www.conseiltaq.com This link will open in a new window et https://www.upa.qc.ca/fr/communiques/2015/11/pour-une-strategie-quebecoise-de-lagroalimentaire/ This link will open in a new window
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Source :
Patrice Juneau
Conseiller principal, Affaires publiques et relations médias
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Frédéric Poulin
Responsable des communications
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418 228-5588, poste 1264 | fpoulin@upa.qc.ca
Dimitri Fraeys, Agr., MBA
Vice-président, Innovation et Affaires économiques
Conseil de la transformation alimentaire du Québec
514 891-7632 | dimitrifraeys@conseiltac.com
Marc-Antoine Fortin
Conseiller en relation avec les médias
Fédération québécoise des municipalités
(418) 564-6224 | mafortin@fqm.ca