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L’absence de leadership ministériel et gouvernemental mine la confiance des producteurs agricoles du Québec

Published on 29 November 2016 - By Fédération de l’UPA de la Montérégie

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« L’absence de leadership ministériel et gouvernemental mine la confiance des producteurs agricoles du Québec », a déclaré le président général de l’Union des producteurs agricoles, Marcel Groleau, lors de son allocution d’ouverture du Congrès général 2016 de l’Union.

Les producteurs agricoles québécois sont inquiets : lait diafiltré, importation massive de fromages européens (Accord Canada-Europe), renégociation éventuelle de l’ALÉNA, retour possible de l’étiquetage d’origine obligatoire (COOL, pour « country of origin labelling ») aux États-Unis, secteur des viandes qui se relève difficilement des coupures de 2010 à La Financière agricole du Québec (FADQ) malgré l’embellie des dernières années, cycle baissier qui s’amorce dans le secteur des céréales… Tous ces éléments pèsent lourdement sur les producteurs agricoles québécois et sont amplifiés par l’immobilisme, le manque de vision à long terme et les mauvaises décisions prises par le gouvernement du Québec au cours des dernières années.

Plusieurs indicateurs témoignent de la morosité des producteurs et de leur hésitation à investir. Selon Statistique Canada, les dépenses en immobilisations dans le secteur agricole québécois sont passées de 496 M$ à 609 M$ (+ 23 %) entre 2006 et 2015. Pendant la même période, elles sont passées de 1,6 G$ à 4,2 G$ au Canada (incluant le Québec) (+ 160 %). L’Ontario a vu ses investissements doubler, de 722 M$ à 1,4 G$ (+ 94 %).

Autres statistiques inquiétantes : les dépenses en recherche et développement des entreprises du secteur agroalimentaire québécois ont diminué de 30 % entre 2008 et 2015, soit de 199 M$ à 139 M$ pour la transformation alimentaire et de 105 M$ à 73 M$ pour la production agricole.

« Nos compétiteurs internationaux continuent d’être soutenus par des politiques agricoles agressives, car leurs gouvernants ont identifié l’agroalimentaire comme un levier économique important. Au Québec, on préfère maintenir le moratoire sur les surfaces en culture, mener une neuvième consultation dans le secteur depuis 2008, laisser planer le doute sur l’avenir du programme d’amélioration de la santé animale au Québec, augmenter le fardeau fiscal des producteurs et priver chaque année la FADQ d’une part substantielle de ses budgets »,

a continué M. Groleau.

Soulignons en effet que les programmes de la FADQ se sont vu privés d’environ 1,1 G$ depuis 2010-2011 (surplus, ponctions et réductions de l’enveloppe budgétaire globale). Rappelons aussi que l’impact des changements administratifs annoncés au Programme de crédit de taxes foncières agricoles (PCTFA), nonobstant les prétentions du gouvernement du Québec, représente une hausse moyenne de 30 à 40 % de la facture assumée par les producteurs pour plus de 80 % d’entre eux, et ce, dès 2017. Précisons finalement que les rumeurs voulant que le MAPAQ coupe dès avril prochain toute l’aide directe offerte aux éleveurs pour réduire les coûts des services vétérinaires à la ferme se veulent de plus en plus persistantes.

Un chantier des attentes sociétales

La demande alimentaire pour des produits de qualité, qui répondent encore plus fidèlement aux attentes sociétales, est en forte croissance au Québec et ailleurs dans le monde. Dans les années 70, on a lancé le chantier de la modernisation. Dans les années 90, on a lancé celui de l’environnement avec plus de 500 M$ pour soutenir les investissements. Il faut maintenant lancer celui des attentes sociétales.

« Le gouvernement du Québec doit permettre aux producteurs de participer à la croissance économique du Québec en investissant 150 M$ d’argent neuf par année pour les cinq à sept prochaines années. Le ministre de l’Agriculture Pierre Paradis doit quant à lui mettre un terme à son attitude antisyndicale, plus particulièrement à l’endroit de l’Union, et cesser d’attaquer les outils de mise en marché des producteurs », a conclu le président général de l’UPA, soulignant que ces outils favorisent la compétitivité de chaque secteur de production, la capacité des producteurs à se déployer sur tous les marchés ainsi qu’une plus grande coordination des joueurs dans chaque filière.

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