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Atelier : Gérer son entreprise agricole en milieu urbain

Published on 5 December 2017 - By l'UPA

Category :

  • Outaouais-Laurentides
  • Citoyen/Citoyenne
  • Producteur/Productrice
  • Actualités

En milieu urbain ou en milieu rural, gérer une entreprise agricole comporte des défis qui se ressemblent, selon Luc De Grâce, agronome et conseiller en gestion qui animera un atelier sur ce thème le 7 décembre à Montréal.

« J’aborde cette question de la même manière que je l’aborde ailleurs : en identifiant les facteurs de succès et les facteurs de risque des entreprises, résume M. De Grâce. L'idée est d'adapter le projet d'entreprise aux forces et contraintes des différents milieux".

L’atelier qu’il a déjà offert sur le territoire Outaouais-Laurentides s’adresse aux producteurs en démarrage d’une entreprise ou qui désirent faire croître ou diversifier leur entreprise. La séance s’articule, dans un premier temps, autour des gestionnaires eux-mêmes : leurs objectifs, leur formation, leur expérience et leur projet.

Dans un deuxième temps, on s’intéresse au territoire dans lequel l’entreprise s’inscrit. Un bon gestionnaire sait comment tirer son épingle du jeu étant donné les particularités de son milieu. Pour y arriver, il faut « identifier les facteurs de succès, les facteurs de risque et savoir comment atténuer ces derniers », explique M. De Grâce.

« À Montréal, on a la proximité des marchés et de la main-d’œuvre, mais on a moins de superficie cultivable, analyse le conseiller en gestion. Le type d’activité qu’on va y mener va varier en fonction des éléments présents ou pas. »

Les cultures abritées, l’apiculture et l’horticulture ornementale sont des exemples d’activités adaptées à la réalité montréalaise, dans les zones très urbanisées. « Dans certaines zones, il y a des superficies cultivables, mais ce sont des espaces restreints. On va alors chercher à avoir des cultures intensives à haute valeur, comme certaines cultures maraîchères et fruitières.

Le but est de maximiser le revenu brut par hectare. Or, la culture biologique intensive est tout indiquée pour parvenir à cet objectif. Et la grande quantité de main-d’œuvre qu’elle requiert est justement disponible dans la Métropole.

« La première chose que je vais faire, dit Luc De Grâce, c’est écouter les producteurs présents à l’atelier, m’informer sur leur projet et m’adapter à leur réalité ».

Gérer son entreprise agricole en milieu urbain

Jeudi le 7 décembre de 15 h à 17 hJardin botanique de Montréal, auditorium Henri-TeuscherInscription en ligneThis link will open in a new window