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C’est au ministère des Transports de trouver des solutions, pas aux entreprises agricoles

Published on 26 April 2021 - By l'UPA

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  • Communiqués

Depuis plus d’un mois, la fédération régionale de l’Union des producteurs agricoles du Québec a rencontré à plusieurs reprises des représentants du ministère des Transports du Québec et deux ministres du gouvernement Legault afin de trouver des solutions à l’enclavement de quatre entreprises agricoles et d’une entreprise forestière de Rouyn-Noranda. Depuis le début du mois de mars, elles sont prisonnières entre deux ponts en limite de charge, l’un à 20 tonnes et l’autre à 5 tonnes. C’est nettement insuffisant pour faire livrer les produits nécessaires au fonctionnement de ces entreprises, comme de la chaux, du maïs ou du pétrole. Les producteurs et productrices ne peuvent pas non plus vendre leurs bovins ou leur grain biologique, sauf en divisant leur cargaison en de petites quantités, ce qui représente des frais importants pour les producteurs et du stress inutile pour les animaux.

Le ministère des Transports a l’intention de revoir son plan de réparation temporaire du pont du rang des Ponts afin de hausser la limite de charge permise à partir du mois de juillet. L'UPA salue l'initiative, mais s'attend à ce que cette limite de charge, qui sera connue dans la semaine du 3 mai, soit suffisante pour que les entreprises puissent fonctionner convenablement.

L’UPA s’attend à ce que cette limite de charge s’approche le plus possible de la charge légale, comme c’était le cas avant le début du mois de mars. « Ces entreprises ont déjà dû assumer des pertes économiques majeures en raison d’une faible croissance de leurs animaux puisqu’elles n’ont pu faire livrer de maïs. Elles doivent aussi assumer seules une multitude de coûts associés à la limite de charge sur les ponts. On ne peut pas demander à des entrepreneurs de payer pour le manque de planification et la pénurie de personnel au ministère des Transports. C’est au Ministère de trouver des solutions, pas aux entreprises agricoles », affirme le président de la fédération régionale de l’UPA, Pascal Rheault.

L’Union des producteurs agricoles a discuté de plusieurs solutions avec le ministère des Transports qui nous apparaissaient logiques et applicables, mais elles ont été refusées. Parmi celles-ci, notons :

  • Installation d’un ponceau temporaire afin que les camions puissent circuler sans limite de charge;
  • Installation d’un pont temporaire de type militaire au coût de 45 000 $ pour une location d’un an, ce qui aurait permis de circuler sans limite de charge;

Nous demandons aussi une autorisation spéciale pour les producteurs de passer à quatre reprises sur le pont du rang des Ponts d’ici le mois de juin afin de diminuer la pression sur les entreprises. Trois transports d’animaux et un transport de maïs.

De plus, l’Union des producteurs agricoles est très préoccupée par les travaux de réfection temporaires du pont qui se dérouleront en juin et juillet pendant cinq semaines. Pendant cette période, le pont sera totalement fermé pour une période de trois semaines. C’est donc dire que les entreprises agricoles ne pourront pas y circuler du tout, ce qui est très stressant pour les entrepreneurs.