Skip to menu Skip to content

You are on the Site provincial but we have localized your experience to the following region: ###detected_region###

Culture du sureau : une entreprise de Yamachiche se démarque

Published on 14 September 2016 - By Jean-Sebastien Dubé

Category :

  • Citoyen/Citoyenne
  • Producteur/Productrice
  • Actualités

Les quelque 2 500 plants de sureau de l’entreprise Les fruits Lamy de Yamachiche, arrivés à maturité cette année, ont profité de conditions climatiques idéales en cette saison estivale. Les champs de l’entreprise, l’une des pionnières dans cette culture au Québec, regorgent de fruits. C’est toutefois dans le mode de mise en marché qu’ils se démarquent : les propriétaires, Karine Lamy et François Leblanc, ont trouvé un moyen original afin de vendre l’abondante offre de ce fruit plutôt méconnu.

Un nouveau mode de mise en marché

Le couple Lamy-Leblanc prend le pari d’un nouveau mode de mise en marché jusqu’ici plutôt inusité au Québec : l’autocueillette en libre-service. Ainsi, les fruits récoltés sont pesés par les clients eux-mêmes, qui déposent par la suite l’argent dans un espace sécurisé, ce qui ne nécessite pas la présence de commis sur place durant de nombreuses heures.

On ne compte actuellement que quelques producteurs maraîchers québécois qui exploitent un système de « paiement d’honneur ». En Mauricie, il s’agit d’une première. Pour ces propriétaires forts occupés, cette décision allait de soi : « Nous avons fait ce choix, car nous voulions offrir aux gens la souplesse dans leur vie quotidienne qui est souvent remplie de contraintes et d’exigences. »

Les champs des Lamy-Leblanc, situés au 681 chemin des Caron à Yamachiche, sont ainsi ouverts du lever au coucher du soleil tous les jours jusqu’à la mi-septembre. Les clients doivent apporter leurs propres contenants pour la récolte. Un kilogramme de sureau coûte 5 $.

Le sureau, un produit en émergence à découvrir

Le sureau est une culture plutôt inconnue des Québécois, puisqu’elle n’est utilisée que depuis peu pour l’alimentation. La découverte de la riche teneur en antioxydants (on trouve trois fois plus d’anthocyanines que dans le bleuet) a, en quelque sorte, contribué à la récente popularité grandissante du petit fruit bleu violacé.

Au goût situé entre le bleuet et la mûre, le sureau peut être utilisé dans de nombreuses recettes. Les confitures et gelées sont notamment du nombre, mais on trouve également d’excellentes recettes de muffins, gâteaux et tartes qui le mettent en vedette.