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Ensemble, nous sommes l’Union des producteurs agricoles

Published on 21 December 2016 - By Fédération de l’UPA de la Montérégie

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  • Citoyen/Citoyenne
  • Producteur/Productrice
  • Mots du président

Président de la Fédération de l'UPA-Estrie

Pour commencer l’année du bon pied, prenons d’abord le temps de tracer un bilan de l’année 2016. Les rendements ont été au rendez-vous dans la presque totalité des productions. Par contre, les prix du secteur des viandes bovines et porcines ont connu des baisses importantes. Le Programme d'assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA) contribuera donc à pallier les manques à gagner.

En ce qui concerne le secteur laitier, l’effondrement des prix mondiaux a entrainé une baisse du prix moyen versé aux producteurs et aux productrices. Dans certaines entreprises, les hausses de droit de produire ont été les bienvenues, mais malheureusement impossible à produire pour d’autres. La situation s’annonce semblable en 2017.

À plusieurs reprises, la solidarité et la mobilisation ont été nécessaires. Vous avez fait entendre votre voix contre le Rapport Gagné sur l’acériculture, les importations illégales de lait diafiltré ou les modifications au Programme de crédit de taxes foncières agricoles (PCTFA). Les résultats se font toujours attendre dans certains dossiers. Votre mobilisation est donc encore sollicitée contre la réforme du PCTFA (voir page 6).

Le manque d’écoute de la part du ministre de l’Agriculture et ses absences remarquées lors d’événements organisés par son propre ministère comme les galas de l’Ordre national du mérite agricole ou encore du Temple de la renommée en agriculture sont des preuves irréfutables de son manque d’intérêt à défendre l’agriculture. En fait, le gouvernement au complet ne reconnaît pas l’importance du secteur agroalimentaire pour l’économie du Québec. Les demandes répétées d’investir dans des programmes visant l’amélioration des structures d’élevage et dans l’innovation n’ont pas donné lieu à des mesures concrètes.

Les prochaines élections provinciales sont prévues pour l’automne 2018.   Attendons-nous à des annonces plus nombreuses et espérons que la conclusion du Sommet sur l’agriculture débouchera sur une vraie politique bioalimentaire. Pourquoi bioalimentaire? Pour inclure, non seulement, tout ce qui se mange, mais aussi la pisciculture, l’horticulture ornementale, la foresterie et le secteur des énergies.

En 2016, de gros efforts de sensibilisation à la santé psychologique ont mené à la mise en place de journées d’information et de formation de Sentinelles pour mieux reconnaître les signes de détresse et diriger les personnes qui en ont besoin vers les ressources adéquates. Les exigences du métier et l’isolement sont des terreaux fertiles pour la détresse lors d’épreuves ou de périodes difficiles. Dans le doute, n’hésitez pas à communiquer avec JEVI au 1 866 APPELLE.

Au congrès général de décembre, les 320 délégués réunis à Québec ont adopté le Plan de développement de l’Union pour les cinq prochaines années (www.upa.qc.ca This link will open in a new window cliquez sur la pastille 92e CONGRES GÉNÉRAL, allez à Notre vision d’avenir en 4D – Développement, Demande, Durabilité, Devenir This link will open in a new window).

L’une des principales préoccupations qui y sont soulevées est de faciliter l’établissement de la relève sur les fermes, mais aussi de favoriser la relève syndicale. La présence des femmes membres de conseils d’administration devrait notamment augmenter; tant dans le secteur général que spécialisé. Les femmes sont propriétaires ou copropriétaires de 26 % des entreprises agricoles. La Fédération des agricultrices du Québec souhaite que le nombre d’élues atteigne cette proportion d’ici 2022. Cela dit, vous Mesdames, osez et Messieurs, soyez réceptifs aux changements.

J’espère que la période des fêtes vous offre l’occasion d’agréables rencontres en famille et entre amis. Je nous souhaite une année prospère, mais surtout de la santé pour nous et nos proches. Je nous souhaite aussi un peu plus de reconnaissance de la part de nos concitoyens. Je rêve toujours qu’un grand nombre de consommateurs deviennent des citoyens responsables.