L’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM) organise chaque année la Semaine nationale de la santé mentale This link will open in a new window dans le but de promouvoir les actions visant à améliorer la santé mentale de la population canadienne. Cette année, l’événement se déroule du 6 au 12 mai sous le thème « l’apaisement par la compassion ». Considérant les nombreux bienfaits de la compassion pour la santé mentale, lancer un appel à la gentillesse est plus pertinent que jamais dans un contexte grandissant de stress, d’anxiété et de solitude. Quand nous sommes préoccupés, il est facile d’oublier que la gentillesse, aussi bien que la souffrance, fait partie de la nature humaine. Ainsi, la compassion agit comme un catalyseur pour éliminer les obstacles et favoriser l’apaisement collectif. L’ACSM a mis à la disposition de la population une trousse d’outils et d’informations This link will open in a new window à partager.
Faire preuve de compassion
À quoi associe-t-on la compassion? C’est une réaction émotionnelle face aux difficultés vécues par d’autres personnes, comme votre famille ou vos voisins, accompagnée d’un réel désir d’alléger leurs souffrances. À ne pas confondre avec l’empathie, qui est le fait de percevoir, de ressentir et de comprendre la souffrance de l’autre. La compassion va plus loin, car elle est ancrée dans l’action. Voici une formule qui illustre bien nos propos : empathie + action = compassion.
Il existe trois formes de compassion identifiés par le psychologue Paul Gilbert :
- La compassion qui va de soi vers les autres (offrir des soins et du soutien à une personne qui en a besoin)
- La compassion qui va des autres vers soi (recevoir des soins et du soutien d’une autre personne)
- La compassion envers soi-même (pratique d’autosoins et d’autocompassion)
Plusieurs bénéfices sont associés à une pratique courante de la compassion envers les autres et envers soi-même sur notre santé mentale et notre bien-être.