Le réseau de producteurs bio-conventionnel de la Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent et de l’Estrie est maintenant lancé. Ce réseau d’expertise favorisera l’échange entre les producteurs biologiques et les producteurs conventionnels ainsi et les conseillers du milieu agricole pour favoriser les changements de méthode de gestion des ennemis des cultures.
Le projet vise à faire connaître les méthodes en agriculture biologique et à sensibiliser les producteurs aux risques pour la santé et pour l’environnement liés à l’utilisation des pesticides.
Bien que des produits antiparasitaires soient parfois indispensables en milieu agricole, des actions peuvent être mises en place afin de réduire leur utilisation. Pour les producteurs agricoles, le manque de connaissances peut parfois être un frein à l’adoption de nouvelles pratiques culturales et à la réduction de l’usage des pesticides. Qui plus est, peu de journées de démonstration terrain sont offertes sur les risques liés à l’utilisation des pesticides, ce qui n’aide pas à réduire les craintes des producteurs agricoles à adopter de nouvelles pratiques.
Afin de répondre à ces besoins d’information et d’accompagnement, les trois régions participantes organiseront au cours des trois prochaines années des séances d’information, des ateliers de discussions ainsi que des visites de démonstration.
Toutes ces activités auront un impact concret pour l’atteinte de l’objectif de réduction des pesticides du Plan d’agriculture durable 2020-2030, du gouvernement du Québec. En date du 22 mars 2022, le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec donnait son aval à notre projet de réseau de producteurs bio-conventionnel Pour plus d’échanges et moins de pesticides!
« C’est un beau moment d’échange entre les producteurs bios et conventionnels, cela permettra de rapprocher nos 2 réalités et de discuter sur nos façons de faire pour devenir moins dépendants des pesticides et engrais minéraux ! », a exprimé Michel Brien, producteur de lait et de foin de commerce à Racine et président de la Fédération de l’UPA-Estrie.
« Tout en valorisant l’expérience des agriculteurs, la mise en commun du savoir-faire des agriculteurs permettra d’adopter collectivement des pratiques nécessitant moins de produits phytosanitaires. », avance James Allen, producteur de lait et président de la Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches.
« Ce projet va faciliter le transfert de connaissances et l’adoption de nouvelles méthodes de gestion des ennemis des cultures respectueuses de l’environnement. Le Bas-Saint-Laurent est une région qui connaît un essor important d’entreprises certifiées biologiques », a indiqué Gilbert Marquis, producteur laitier et acéricole à Rimouski et président de la Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent.
À propos des fédérations régionales de l'UPA
Elles contribuent à l’amélioration continue et durable de la qualité de vie de tous les producteurs agricoles et forestiers en agissant afin de promouvoir, défendre et développer leurs intérêts professionnels, économiques et sociaux.
Fédération de l’UPA-Estrie
La Fédération de l’UPA-Estrie regroupe et représente les 4 934 producteurs agricoles propriétaires des 2 788 fermes sur le territoire des sept MRC de l’Estrie.
Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches
La Fédération représente les producteurs agricoles propriétaires des 5 541 fermes sur le territoire des 10 MRC de la région administrative de la Chaudière-Appalaches.
Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent
La Fédération s’étend de Les Méchins jusqu’à La Pocatière. Elle regroupe 1 940 entreprises agricoles et 9 000 producteurs forestiers dans 114 municipalités.