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Les producteurs agricoles sont en faveur d’une énergie verte, mais pas sur le territoire agricole

Published on 9 February 2023 - By l'UPA

Category :

  • Centre-du-Québec
  • Citoyen/Citoyenne
  • Producteur/Productrice
  • Communiqués

Nicolet, le 9 février 2023  La Fédération de l’UPA du Centre-du-Québec est en faveur du développement d’une énergie verte, mais pas aux dépens de la protection du territoire agricole centricois. À la suite des annonces du gouvernement de prolonger la période d’appels d’offres de production d’éoliennes et d’augmenter leur puissance, la fédération régionale craint que les projets éoliens se multiplient sur le territoire. Pour l’UPA, les terres agricoles devraient être utilisées strictement pour des activités agricoles.

Au Centre-du-Québec, l’agriculture occupe une place centrale pour la vitalité sociale et économique. Non seulement retrouve-t-on plus de 3 300 entreprises agricoles sur le territoire, mais l’agriculture crée plus de 5 500 emplois directement liés au secteur. Tout cela est possible sur seulement 250 000 hectares en culture dans la région. Dans une ère où l’on souhaite accroître l’autonomie alimentaire, la protection de ces 250 000 hectares est primordiale.

Dans ce contexte, la Fédération de l’UPA du Centre-du-Québec n’est pas contre le développement des parcs éoliens au Québec et de la transition énergétique, mais préconise leur l’implantation à l’extérieur de la zone agricole, et particulièrement à l’extérieur des terres en culture. Les producteurs et productrices agricoles sont toujours limités par le Règlement sur les exploitations agricoles qui empêche l’accroissement des superficies en culture, ce qui fait en sorte que les pertes en superficies agricoles causées par de tels projets sont difficilement remplaçables.

« Ces projets éoliens, on souhaite qu’ils s’établissent à l’extérieur des terres agricoles cultivables et des érablières, parce que les zones agricoles, on en a besoin pour nourrir les Québécois » mentionne Daniel Habel, président de la Fédération de l’UPA du Centre-du-Québec.

La zone agricole est constamment grugée par l’étalement urbain, les projets d’infrastructures de toutes sortes et les initiatives de conservation. La Fédération de l’UPA du Centre-du-Québec demande que le processus d’appel d’offre à venir (celui de décembre ayant été retiré) interdise que les nouveaux projets soient localisés en zone agricole dynamique et qu’il soit précédé de consultations auprès de l’ensemble des intervenants concernés. L’UPA continue donc de défendre le principe de zéro perte nette en agriculture.

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Source et information :

Source :
Jasmine Sauvé
Conseillère aux communications et affaires publiques
819-519-5838 poste 163 | jsauve@upa.qc.ca