L’année en cours va passer à l’histoire. La pandémie actuelle nous rappelle notre fragilité devant la maladie. Malgré les avancées scientifiques et technologiques, malgré l’intelligence artificielle, beaucoup d’enjeux échappent à notre contrôle.
Saluons l’éveil de nos gouvernements qui constatent maintenant le besoin de prioriser une plus grande autosuffisance alimentaire et médicale.
La capacité d’adaptation de tous les secteurs de l’économie a été mise à l’épreuve. Pour le secteur agroalimentaire notamment, la dépendance aux travailleurs étrangers a causé pas mal de soucis et de pertes.
Vos représentants passent un temps fou et mettent beaucoup d’énergie à débloquer ou améliorer des programmes pouvant pallier les inconvénients et les manques à gagner.
Encore heureux que nous disposions de structures de mise en marché collective efficaces nous ayant permis de mieux nous en sortir. Par contre, il faudra toujours défendre la nécessité de se regrouper.
La contestation devant la Régie de la mise en place de cet outil collectif et équitable dans le bois de sciage résineux doit nous maintenir en alerte. Toute tentative de regroupement nous donnant plus de pouvoir sera contestée.
La pandémie a fait passer l’urgence climatique en 2e place. Il y a un an, toute la planète parlait d’environnement et de changements climatiques. L’été très chaud et très sec que nous venons de vivre n’est qu’un petit échantillon de ce qui nous attend. Nous devons tous apporter des ajustements à nos façons de produire et de consommer.
Pandémie, changements climatiques; voilà bien deux sujets polarisants. Les débats entre climatosceptiques et environnementalistes soulèvent les passions. Il me semble qu’être plus constructif contribuerait davantage à convenir des meilleures solutions; applicables rapidement. L’agriculture est souvent pointée du doigt. La tendance à augmenter les exigences et la réglementation n’est plus la solution. S’assurer que tous suivent les règles déjà établies en les accompagnant serait plus efficace que de restreindre encore plus les pratiques par de nouvelles règles.
L’union des forces demeure la seule voie pour obtenir des revenus décents et des conditions favorables à l’agriculture. En climat nordique, l’appui des gouvernements est tout aussi crucial.
L’engouement soudain des consommateurs pour l’achat local a achevé de convaincre le gouvernement du Québec qui vient d’annoncer des mesures tangibles afin que les institutions augmentent leurs approvisionnements en produits d’ici. C’est la meilleure nouvelle de l’année!
Merci aux administrateurs et aux administratrices pour votre implication à défendre les intérêts de la profession.
Merci aux employés qui ont dû s’adapter au télétravail et gérer nos valses-hésitations entre les rencontres présentielles ou virtuelles.
Merci à Diane, notre directrice régionale, pour ton travail efficace. Je nous souhaite une année plus « cool », plus satisfaisante et moins stressante.
Merci à vous, producteurs et productrices, qui continuez malgré les crises à nourrir notre monde. À bien y penser, nous exerçons vraiment le plus beau métier du monde.