Une vingtaine de personnes s’est mobilisée samedi dernier en après-midi pour participer à l’assemblée générale annuelle (AGA) 2018 du Syndicat de la relève agricole de l’Abitibi-Témiscamingue (SRAAT). Parmi eux, notons la présence de Luc Blanchette, ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, ministre responsable de la région de l’Abitibi-Témiscamingue, ministre responsable de la région du Nord-du-Québec et député de Rouyn-Noranda–Témiscamingue, de Christine Moore, députée fédérale d’Abitibi-Témiscamingue, de Sylvain Vachon, président de la Fédération de l’UPA d’Abitibi-Témiscamingue et de Marc Dickey, directeur régional de La Financière agricole du Québec.
« Il y a un momentum pour la relève agricole en Abitibi-Témiscamingue. La présence de nombreux politiciens et de partenaires témoigne que tout le monde veut collaborer au succès de la relève agricole sur notre territoire », a affirmé Simon Leblond, président du SRAAT, réélu pour un quatrième mandat lors de l’AGA 2018.
La présidente de la Fédération de la relève agricole du Québec (FRAQ), Michèle Lalancette, était également présente lors de l’AGA 2018 du SRAAT pour échanger sur les réalités de la relève agricole. « Chacun doit travailler à trouver des solutions pour favoriser l’accès aux actifs et à encourager les transferts et les démarrages d’entreprises agricoles au Québec, surtout dans les contextes malheureux d’accaparement ou de financiarisation des terres. Tout cela a un impact dramatique sur la capacité de la relève agricole à réaliser son rêve et ça se produit même ici en Abitibi-Témiscamingue », a mentionné Michèle Lalancette, qui a pu apprécier lors de son passage le dynamisme des jeunes productrices et producteurs de la région. Une délégation de l’Abitibi-Témiscamingue a par ailleurs été formée afin de participer au 36e congrès de la FRAQ qui aura lieu à Québec, les 8, 9 et 10 mars prochain!
Malgré le succès de cette assemblée générale annuelle, la situation n’est pas rose pour autant pour les membres de la relève agricole. C’est pourquoi plusieurs propositions ont été mises de l’avant pour tenter d’améliorer le sort des jeunes agricultrices et des jeunes agriculteurs à travers, notamment, des enjeux comme la sécurité du revenu, les services vétérinaires pour les animaux de ferme, l’assurance récolte de céréales ou le drainage des terres agricoles.
« Nous avons senti une très bonne écoute de la part de nos élues et élus. Les échanges ont été francs et ouverts. On voit que tous veulent travailler dans le même sens pour améliorer l’accès à la terre et les conditions de vie des jeunes productrices et producteurs de la région, ce qui est de bon augure pour l’avenir de l’agriculture en Abitibi-Témiscamingue », a conclu le président du SRAAT, Simon Leblond.