Skip to menu Skip to content

You are on the Site provincial but we have localized your experience to the following region: ###detected_region###

Réaction de l’UPA au rapport de l’IRÉC sur la fiscalité foncière agricole : une norme mondiale essentielle pour assurer la compétitivité des agriculteurs québécois

Published on 18 January 2016 - By Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent

Category :

  • Citoyen/Citoyenne
  • Producteur/Productrice
  • Communiqués

L’Union des producteurs agricoles (UPA) accueille positivement le rapport de l’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC) intitulé « La fiscalité foncière agricole au Québec : agir pour maîtriser l’évaluation et la vocation des terres agricoles This link will open in a new window ».

Le rapport de l’IRÉC insiste notamment sur l’importance du PCTFA pour les producteurs qui profitent d’une mesure fiscale permettant de « stabiliser la part des coûts de l’impôt foncier dans leur feuille de bilan ». L’IRÉC rappelle aussi la contribution de ce programme à l’établissement de la relève, nos jeunes producteurs bénéficiant ainsi d’un mécanisme fiscal de stabilisation des coûts d’exploitation pendant leurs années « critiques » de démarrage. L’IRÉC donne également raison à l’Union qui, depuis plusieurs années, attire l’attention des décideurs et du grand public sur les facteurs qui font augmenter les coûts du PCTFA, dont l’augmentation fulgurante de la valeur des terres, la méthode employée pour déterminer la valeur foncière de nos entreprises et le faible nombre de municipalités appliquant un taux distinct, alors que c’est la norme ailleurs dans le monde incluant en Ontario.

Après une revue mondiale des politiques foncières agricoles, l'IRÉC démontre que le traitement préférentiel des propriétés agricoles aux fins de la taxation foncière est généralisé. « Même s’il prend différentes formes, ce type d’intervention n’est pas exceptionnel. Il s’agit véritablement d’une norme mondiale essentielle pour assurer la compétitivité des agriculteurs québécois », a déclaré le président général de l’UPA, Marcel Groleau, tout en rappelant que les transferts gouvernementaux aux producteurs québécois sont plus bas que la moyenne des pays de l’OCDE, et que les producteurs agricoles assument des coûts de production plus élevés que les entreprises d’autres secteurs économiques. Il faut en effet 8 $ d’actifs pour générer 1 $ de revenus en agriculture, contrairement à des secteurs comme le commerce au détail (2 $ d’actifs), le commerce en gros (2 $ d’actifs) et la construction (4 $ d’actifs).

Dans son rapport, l’IRÉC formule un certain nombre de recommandations basées sur l’importance de la terre dans les activités de production des agriculteurs, et la nécessité d’avoir une fiscalité foncière qui tient compte du niveau de capitalisation exceptionnel du secteur. À cet égard, qu'il s'agisse de remplacer l’évaluation actuelle des terres et des immeubles agricoles par une évaluation basée sur leur valeur agronomique, d'utiliser un taux de taxation distinct et préférentiel pour les propriétés agricoles, ou de  renforcer la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles, l’Union espère que ces recommandations alimenteront la réflexion actuelle du gouvernement du Québec quant à l’avenir du PCTFA.

The latest news item

  • [Translate to English:]

    Élections québécoises 2022 : favoriser la résilience des entreprises agricoles

    L’Union des producteurs agricoles (UPA) demande au prochain gouvernement de favoriser la résilience des entreprises agricoles du Québec en assurant un financement récurrent et ponctuel à la hauteur des besoins, en raison notamment du sous-investissement des dix dernières années, de la période inflationniste historique et de son impact direct sur les coûts de production.

    Know more
  • Le point sur la cyberattaque envers l’UPA

    L’Union des producteurs agricoles (UPA) confirme qu’elle a été victime dimanche dernier d’un rançongiciel affectant ses systèmes informatiques (serveurs, fichiers, applications, etc.).

    Know more
  • Élections québécoises, agriculture et foresterie : il faut avoir de l’ambition!

    L’attachement des Québécoises et des Québécois à l’agriculture et à la foresterie de chez nous est plus fort que jamais. La Politique bioalimentaire 2018-2025, les investissements importants qui ont suivi et la réponse des gouvernements à plusieurs demandes du secteur agricole, en l’occurrence pendant la crise sanitaire, sont conséquents avec cet engouement collectif pour l’achat local, l’autonomie alimentaire et l’adaptation des pratiques durables.

    Know more
View all news items