Dans toutes les productions végétales, la période intensive de travaux est en cours. Il s’agit souvent d’une course pour terminer à temps. Tout l’été sera rythmé par ces périodes stressantes qui ne sont pas sans risques. Nous devons prioriser la sécurité. Saviez-vous que notre secteur est l’un des plus touchés par les accidents de travail?
Pour accentuer le stress, les revenus incertains et insuffisants sont la norme dans quelques productions. Le lait, qu’on croyait à l’abri, subit une baisse de prix difficile à supporter pour la majorité des entreprises.
Dans la production porcine, une possible guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine fait plonger les prix. Dans le maraîcher, ce sont les excellentes conditions au Sud qui favorisent les compétiteurs. Avec une possible hausse des taux d’intérêt en cours d’année, les défis de trouver des revenus décents vont être grands.
Cette situation suscite le mécontentement des producteurs et leurs interrogations sur la capacité des organisations et des dirigeants à négocier des ententes avec les acheteurs.
Plus que jamais, la solidarité est la seule voie viable malgré l’individualisme qui règne. Se regrouper pour négocier avec des acheteurs de plus en plus gros et de moins en moins nombreux, demeure la meilleure formule pour obtenir un juste prix.
Souhaitons que la nouvelle politique bioalimentaire soit un levier pour que tous les maillons de la chaîne reçoivent leur juste dû.
Soyez assurés que tous les paliers de l’Union comprennent la situation et travaillent à trouver des solutions.
Je nous souhaite un été plus prospère et des gains politiques substantiels avant la saison électorale provinciale. D’ici là, vous êtes invités avec vos familles à un dimanche de relaxation et d’échanges avec vos pairs. On vous attend en grand nombre au Grand rassemblement des familles agricoles de l’Estrie le dimanche 22 juillet à l’aréna de Windsor.