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Un tout est toujours plus grand que la somme de ses parties

Published on 27 October 2017 - By l'UPA

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  • Citoyen/Citoyenne
  • Producteur/Productrice
  • Mots du président

En un an, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts, au figuré comme au propre. La clémence du mois de septembre était nécessaire et plus que bienvenue.

Les régions voisines ont été frappées par des vents violents accompagnés de grêle et de pluies torrentielles. À l’inverse, l’est de la province a manqué de précipitations provoquant un manque de fourrages. Ces conditions extrêmes deviennent de plus en plus fréquentes. Des pressions sont faites auprès de la Financière agricole du Québec afin d’obtenir des programmes d’assurance-récolte et de sécurité du revenu qui répondent aux besoins occasionnés par ces nouvelles réalités.

Malgré l’augmentation des recettes agricoles, la rentabilité demeure difficile et les investissements requis - pour la mise à niveau des installations dans toutes les productions - nécessitent des programmes des deux paliers de gouvernement. À la suite du Sommet sur l’alimentation du 17 novembre, le gouvernement provincial devrait se doter d’une politique bioalimentaire. Le gouvernement fédéral consulte lui aussi l’industrie pour mettre en place une politique alimentaire canadienne. Dans les deux cas, il est plus que temps d’avoir une vision claire et de mettre l’argent nécessaire pour la réaliser.

La loi 122 qui accorde plus de pouvoirs et de responsabilités aux municipalités nous oblige à être plus vigilants. Même si l’élaboration des Plans de développement de la zone agricole (PDZA) nous a rapprochés de ce palier et a démontré l’importance économique de l’agriculture, beaucoup de travail reste à accomplir afin que nourrir le

monde soit reconnu au même titre que les autres secteurs économiques. C’était l’un de mes objectifs des huit dernières années. On peut certainement sentir une amélioration, mais le réflexe n’est pas encore répandu.

Les objectifs que nous poursuivons pour l’année qui commence sont notamment : d’obtenir un règlement sur le fonds du programme de crédit de taxes foncières agricoles; de surveiller les législations concernant les milieux humides en faisant en sorte de protéger les producteurs autant que leur environnement; d’obtenir le droit d’accroître les superficies en culture, de terminer les deux PDZA qui sont toujours en cours puis de participer activement à leur mise en œuvre dans les sept MRC de l’Estrie.

Il faudra aussi offrir les réponses adéquates aux perceptions des consommateurs préoccupés par le bien-être animal, l’utilisation des pesticides et les OGM.

La solidarité entre producteurs et la recherche d’appuis de partenaires vont être nécessaires pour obtenir des résultats et contribuer à valoriser notre profession.

Je remercie toutes les productrices et tous les producteurs pour leur appui; surtout ceux qui s’impliquent pour représenter leurs pairs. Merci à Lynne Martel-Bégin, vice-présidente, et aux membres du conseil exécutif. Coup de chapeau à tous les employés de la Fédération pour leur professionnalisme et leur dévouement. Les recherches et la préparation de documents facilitent la tâche des élus. Finalement, merci à Diane Lacroix, c’est toujours agréable de relever des défis en ta compagnie. On fait TOUTES et TOUS partie de la recette!