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Virus dans la mise en marché collective du bois de sciage résineux

Published on 26 March 2020 - By Émilie Bolduc

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  • Citoyen/Citoyenne
  • Producteur/Productrice
  • Mots du président

En agriculture on connaît ça les crises sanitaires en élevage ou en culture. On applique des mesures contraignantes assez régulièrement. On connaît ça la quarantaine. Mais cette fois-ci, c’est la province, le pays et la planète qui font face à une crise sanitaire et elle vise les humains.

À voir les comportements douteux de ceux qui se font des réserves, on est loin du principe de prévoyance que nos ancêtres avaient développé avant la venue des épiceries ouvertes 7 jours sur 7.

Disposer d’un minimum d’autonomie s’avère toutefois salutaire. La grève ferroviaire, les blocus autochtones ou des quelques opportunistes pour le climat puis la crise du coronavirus nous rappellent la vulnérabilité d’un système basé sur des approvisionnements constants.

À l’échelle d’un pays, la souveraineté alimentaire prend tout son sens. Voilà pourquoi nous tenons tant à l’achat local et à nos systèmes de mise en marché collective.

Présentement, des audiences se tiennent à la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec pour contester la mise en place d’une mise en marché collective dans le bois de sciage résineux. Au même titre que les producteurs agricoles, les producteurs forestiers veulent un revenu décent pour leur travail et leurs produits.

Ma plus grande frustration vient du fait que des producteurs qui bénéficient des avantages de la mise en marché collective dans le lait, le sirop, les œufs ou la volaille se mobilisent contre son application dans le bois de sciage résineux. Un peu de cohérence svp!

En temps de coronavirus, il faut s’isoler pour le bien collectif. Pour la mise en marché des produits agricoles, c’est le fait de se regrouper qui apporte les bienfaits et les revenus.

Dans les deux cas, souhaitons-nous un dénouement rapide.