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Les agriculteurs et agricultrices de l’Abitibi-Témiscamingue réagissent!

Publié le 23 janvier 2017 - Écrit par l'UPA

Catégorie :

  • Abitibi-Témiscamingue
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  • Communiqués

Programme de crédits de taxes foncières agricoles

Par son arrogance et les gestes qu’il pose, qui ont des impacts négatifs sur nos fermes et pour l’habitation dynamique de notre territoire, le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, Pierre Paradis, ne laisse pas d’autre choix aux producteurs et productrices de la région de l’Abitibi-Témiscamingue. Les agriculteurs en ont assez des propos du ministre qui démontrent clairement son mépris envers le monde agricole. Si le ministre ne bouge pas, à compter du 6 février, des producteurs interdiront le droit d’accès sur leurs terres agricoles, et cela, sur tout le territoire. Ces interdictions de droit de passage toucheront le monde récréatif, touristique et économique régional. Par son manque d’ouverture et son mépris envers l’agriculture, le ministre Paradis sera le seul responsable de la perte d’accès aux terres agricoles.

« Ce que les producteurs demandent n’est pas compliqué », exprime Sylvain Vachon, président de la Fédération de l’UPA d’Abitibi-Témiscamingue. « Nous désirons seulement avoir une table de travail sur la problématique de la réforme du Programme de crédit de taxes foncières agricoles. On ne demande pas plus d’argent, on veut juste travailler avec notre ministre. Je ne comprends tout simplement pas pourquoi nous en sommes rendus là aujourd’hui », ajoute-t-il.

« Vous savez, le milieu agricole, tout comme le secteur touristique, est un acteur important de la vitalité économique de notre région », nous explique Émilien Larochelle, président de Tourisme Abitibi-Témiscamingue. « Au fil des ans, plusieurs actions conjointes ont été réalisées pour mettre en lumière leur contribution à notre vitalité économique. Je déplore le manque d’écoute du ministre Paradis qui force les agriculteurs à faire le choix déchirant de retirer l’accès à leurs terres aux plaisanciers. Cette décision aura sûrement un effet négatif sur la réputation d'excellence de la qualité de notre accueil pour les visiteurs et, par la bande, une baisse importante de revenus pour nos membres qui fournissent les services d'hébergement, de restauration et d'approvisionnement. Par contre, je comprends que nos agriculteurs en sont rendus là », ajoute-t-il.

« En répondant simplement à leur demande d'une table de travail avec le ministre de l'Agriculture, cela pourrait permettre de trouver une solution acceptable pour toutes les parties concernées. Je souhaite que le ministre Paradis manifeste une meilleure ouverture à la discussion », conclut-il.

La goutte de trop

« J’ai toujours été heureux de permettre aux amateurs de plein air de traverser mes terres », mentionne Maurice Migneault, producteur de bovins de Rouyn-Noranda. « Cependant, les propos du ministre Paradis démontrent clairement du mépris envers les agriculteurs et maintenant, la goutte a fait déborder le vase. Nous devons réagir! », signale-t-il.

« Pierre Paradis se fout de l’agriculture, se fout du tourisme dans les régions et se fout de l’économie régionale. Après deux ans d’attaques sans fin de la part du ministre, c’est notre dernier recours. Pierre Paradis pousse les producteurs à faire quelque chose qu’ils ne veulent pas faire. Les producteurs et productrices de partout méritent plus de respect », exprime monsieur Vachon.

Rappelons qu’en mars 2016, le ministre Paradis faisait connaître son intention de modifier, en 2017, le Programme de crédit de taxes foncières agricoles (PCTFA). À partir de ce moment, le ministre de l’Agriculture a tout fait pour convaincre les producteurs que ces modifications auraient très peu d’impact sur les comptes de taxes. Cependant, dans les faits, à la suite de ces modifications, plus de 80 % des producteurs subiront, en moyenne, une augmentation de 30 à 40 % des coûts assumés par leur entreprise. Petites et grandes entreprises de toute la région seront touchées. Il est aussi important de rappeler que cette réforme est illégale et ne correspond pas à la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles.

Les producteurs invitent la population à exprimer leur appui à cette démarche en écrivant directement au ministre Paradis à l’adresse courriel suivante : ministre@mapaq.gouv.qc.ca.

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