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Assemblée générale annuelle de la Fédération de l’UPA de la Montérégie : les enjeux de l'agriculture au coeur des discussions

Publié le 7 octobre 2024 - Écrit par l'UPA

Catégorie :

  • Montérégie
  • Citoyen/Citoyenne
  • Producteur/Productrice
  • Communiqués

Montérégie, le 7 octobre 2024 – C’est devant une assistance de plus de 140 personnes, composée de productrices et de producteurs agricoles élus, de partenaires et d'employés, que la Fédération de l’UPA de la Montérégie a tenu son assemblée générale annuelle (AGA) le 3 octobre dernier à Saint-Jean-sur-Richelieu. Ce fut une rencontre constructive où la crise en agriculture et l’avenir du secteur étaient au cœur des discussions.

Lors de cette assemblée, les président, 1er vice-président et 2e vice-président sortants, messieurs Jérémie Letellier, Julien Pagé et Stéphane Bisaillon ont été réélus par acclamation. L’événement s’est déroulé sous le thème Unis pour l’avenir de l’agriculture! en référence aux multiples actions qu’ont posées les productrices et producteurs agricoles pour interpeller le gouvernement sur les enjeux de l’agriculture et l’amener à agir en regard de ceux-ci. Un thème qui a teinté toute la rencontre, alors que les interventions ont porté principalement sur la poursuite du travail et les inquiétudes et les difficultés toujours très présentes sur le terrain, notamment en regard de la situation financière des fermes, mais aussi des multiples obligations règlementaires qui étouffent les fermes. Le président de la Fédération de l’UPA de la Montérégie, monsieur Jérémie Letellier, a d’ailleurs bien résumé la situation lors de son allocution à l’intention de l’assemblée.

 « Le gouvernement doit comprendre que le travail est loin d'être fini et que les ajustements à apporter sont encore considérables. Sans dire que la situation est rose partout ailleurs, il est incontournable que la réglementation, notamment sur le plan environnemental, est beaucoup plus contraignante ici qu'elle ne peut l'être ailleurs en Amérique du Nord. Ce contexte particulier entraine l’agriculture québécoise dans un déficit compétitif difficilement conciliable avec les nobles intentions d'atteindre des hauts niveaux d'autonomie alimentaire exprimées par le gouvernement ».

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Le président de l’Union des producteurs agricoles, monsieur Martin Caron, qui était présent pour l’occasion, s’est aussi adressé aux productrices et producteurs agricoles sur la question, en effectuant une mise à jour sur les travaux et les pourparlers en cours avec les gouvernements, mais aussi en prêtant une oreille attentive aux inquiétudes et aux problématiques exprimées.

Parmi les sujets mentionnés lors des interventions des agricultrices et agriculteurs présents, le coût de la dette dans le secteur agricole est généralement 2 fois plus élevé qu'il ne l’était, il y a à peine 3 ans. Dans plusieurs secteurs de production, les prix reçus à la ferme ne sont plus au rendez-vous, alors que les coûts de production, eux, ont monté en flèche : coût de la main-d'œuvre, machinerie, équipement, pièces, intrants, etc. Les entreprises agricoles sont de plus en plus vulnérables. Monsieur Letellier a d’ailleurs interpellé le président de l’Union et le gouvernement québécois à cet effet :

« Notre Union a la responsabilité de porter la voix de ses productrices et producteurs et d'insister fortement pour que ces éléments soient inclus dans la prochaine politique bioalimentaire. Ce projet ne doit pas devenir un document tabletté, comme il l'a trop souvent été, mais bien une incarnation de ce que peut être l'agriculture québécoise quand tous les acteurs de la société travaillent consensuellement à la développer et à la rendre compétitive. Le gouvernement doit montrer qu'il est prêt à investir dans notre agriculture, pas juste intervenir ponctuellement selon les aléas de l'actualité. »

 

L’AGA était aussi l’occasion de présenter le rapport d’activités de l’organisation; un exercice qui a mis en lumière la multiplication des dossiers de la Fédération, l’ampleur de son action syndicale, l’importance de son intervention pour la protection du territoire agricole montérégien et l’étendue de son action agroenvironnementale.  Le document est d’ailleurs disponible sur son site Internet. Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre

Rappelons que la Fédération de l’UPA de la Montérégie représente un territoire où quelque 6 926 fermes génèrent 30% du produit intérieur brut agricole québécois et 25% des emplois agricoles au Québec. L’organisation compte 33 administrateurs regroupant les représentants de 15 syndicats locaux et 23 syndicats spécialisés.

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Sources :

Laure Rodriguez-Vigouroux
Directrice Communication, événementiel et relations publiques
lrodriguezvigouroux@upa.qc.ca
438 545-7326