COMMUNIQUÉ
Pour diffusion immédiate
Saint-Eustache, 2 avril 2025 — En cette année électorale déterminante, l’Union des producteurs agricoles de l’Outaouais–Laurentides tient à exprimer ses préoccupations quant à l’avenir des entreprises agricoles de notre territoire, qui couvre également Laval et Montréal. Les menaces liées aux tarifs douaniers, les tensions commerciales internationales et les défis environnementaux risquent d’avoir des conséquences majeures sur l’activité agricole et forestière régionale.
Les fermes et entreprises agroalimentaires de chez nous jouent un rôle central dans l’économie locale et dans l’assiette des Québécois et Québécoises. Il est donc impératif que les partis politiques fédéraux prennent des engagements clairs à leur égard.
« Dans cette situation particulière, où les menaces tarifaires et les tensions commerciales sont bien réelles, notre secteur sera frappé de plein fouet. C’est dans cet optique que nous avons lancé une invitation officielle aux divers partis afin de discuter des enjeux qui préoccupent les productrices et producteurs agricoles de notre région. Il est temps de faire entendre leur voix.», soutient Stéphane Alary, Président pour l’UPA Outaouais-Laurentides.
Un secteur stratégique et vulnérable
L’industrie agroalimentaire canadienne représente une force économique majeure, mais elle subit une pression croissante sur le plan de la rentabilité, de la compétitivité internationale et des attentes sociétales. Les entreprises agricoles, majoritairement familiales, doivent composer avec une hausse marquée des coûts de production, une pénurie de main-d’œuvre, des aléas climatiques et un soutien gouvernemental jugé insuffisant. La région de l’Outaouais–Laurentides n’échappe pas à cette réalité.
Les demandes du secteur agricole sont claires :
- Assurer un accès équitable aux marchés, en garantissant la stabilité des relations commerciales (notamment l’ACEUM) et en éliminant les obstacles non tarifaires.
- Prévoir une aide directe adaptée aux réalités des entreprises touchées par les conflits tarifaires, sans alourdir leur dette.
- Moderniser les programmes de gestion des risques pour mieux répondre aux enjeux climatiques, sanitaires et économiques.
- Soutenir l’adoption de pratiques durables par des investissements massifs en recherche, en transfert technologique et en accompagnement.
- Actualiser le régime fiscal agricole, notamment pour favoriser la relève, les dons alimentaires et l’accès à l’équipement pour les petites fermes.
- Renforcer la réciprocité dans les ententes commerciales pour protéger nos normes agroenvironnementales et la gestion de l’offre.
Un appel à l’action lancé aux partis politiques
L’UPA Outaouais–Laurentides souhaite entendre les candidats de toutes les formations politiques sur ces enjeux. Les producteurs et productrices agricoles de notre région doivent être entendus et considérés comme des acteurs essentiels à la vitalité de nos communautés et à la sécurité alimentaire de la population canadienne.
-30-
Contact médias
Mariepièr Des Lauriers
mdeslauriers@upa.qc.ca
450 679-0530 poste 4232