Question 4 :
Est-ce que votre parti entend offrir un programme complémentaire en gestion des risques? Si oui, lequel?
Parti | Réponse |
Au cours des derniers mois, ce défi que vivent les entreprises de petite taille a été soulevé, notamment dans la cadre des consultations ayant mené à la Politique bioalimentaire 2018-2025. Certaines régions, notamment l’Abitibi-Témiscamingue, ont exprimé ce besoin d’un soutien accru aux entreprises de petite taille afin de mieux adapter l’offre de service et de programmes du MAPAQ et de la FADQ à leur réalité. Un premier jalon a été posé avec le lancement du programme Territoires : Relève, entrepreneuriat et entreprises de petite taille, qui permettra d’offrir un soutien accru à ce type d’entreprises. Nous devons toutefois aller encore plus loin et nous avons mandaté officiellement le MAPAQ et la FADQ d’évaluer les propositions soumises au cours des derniers mois afin de mettre en place de nouvelles initiatives pour soutenir les entreprises de petite taille, en particulier quant aux interventions en gestion des risques. La FADQ devra ajuster son offre de service pour l’adapter à la réalité de ces entreprises et nous prenons l’engagement de proposer des solutions au cours de notre prochain mandat. | |
Trop souvent, l’État a une vision rigide de l’appui qui doit être donné aux entreprises agricoles. Les programmes ont des paramètres restrictifs qui décourageraient le plus tenace des producteurs. L’État ne doit pas oublier les petits; car chaque entreprise, quelle que soit sa taille, a commencé par en être une petite. Plusieurs programmes nécessitent un volume de production minimal pour être assurables. De nombreuses petites fermes n’ont pas accès aux programmes d’investissement, tellement les critères sont contraignants. Le Parti Québécois va revoir les paramètres de chacun des programmes pour s’assurer que peu importe la taille de l’entreprise, l’État est là pour la soutenir. Si ça ne suffit pas, le gouvernement du Parti Québécois n’hésitera pas à créer des programmes spécifiques pour les entreprises qui passent entre les mailles du filet de sécurité. | |
La gestion des risques et la stabilisation des revenus agricoles sont un enjeu permanent en agriculture. Soumise aux aléas de la nature et des cycles économiques, il s’agit d’une industrie pour laquelle aucune certitude n’est possible. C’est d’autant plus vrai pour les petites exploitations qui n’ont pas les moyens d’absorber de grosses fluctuations de prix. La CAQ comprend parfaitement cette réalité et reconnaît que dans certains cas, le manque de flexibilité des programmes existants est problématique. Il y aurait lieu de mieux les adapter aux réalités des agriculteurs. Un gouvernement de la CAQ entend se pencher sérieusement sur cet enjeu, en collaboration avec l’UPA. | |
Le soutien à la diversification et à l’investissement prendra diverses formes. Voir la réponse à la question 3 de Enjeu 2 : investir dans notre agriculture Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre |