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Études ÉcoRessources : faits saillants

Publié le 29 mai 2019 - Écrit par l'UPA

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Faits saillants des études de la firme ÉcoRessources traitant du soutien accordé aux agriculteurs de chez nous, des retombées économiques de l’industrie agroalimentaire au Québec et de la consultation des acteurs de l’agroalimentaire sur les perspectives de leurs entreprises.

1. Évaluation et comparaison du soutien agricole au Québec en 2017

La firme ÉcoRessources a publié un récent rapport ayant permis de mesurer le soutien reçu par les entreprises agricoles du Québec et de comparer celui-ci au soutien mesuré dans d’autres régions du monde en 2017. Ce rapport constitue une mise à jour et fait suite à des études similaires réalisées en 2012, 2014 et 2016.

L’analyse du soutien agricole au Québec permet de tirer les constats suivants :

Constat no 1 : Le soutien agricole au Québec est inférieur à celui observé dans l’Union européenne et dans l'Organisation de coopération et de développement économiques, ce qui constitue un renversement par rapport à la situation observée il y a dix ans.

Constat no 2 : Plusieurs pays ayant un climat semblable à celui du Québec affichent un soutien agricole élevé et stable, contrairement au Québec, où ce dernier est généralement plus faible et suit une tendance à la baisse.

Constat no 3 : Les transferts budgétaires dont bénéficient les producteurs du Québec ont diminué de façon importante au cours de la dernière décennie et représentent, en proportion de la valeur de la production agricole, environ les deux tiers des transferts obtenus par les producteurs américains.

2. Les retombées économiques de l’industrie agroalimentaire québécoise en 2017

La publication du récent rapport de la firme ÉcoRessources intitulé Les retombées économiques de l’industrie agroalimentaire québécoise a permis de mesurer l’importance de l’agriculture et de la transformation des aliments au sein de l’économie québécoise, avec un nouveau modèle analytique. Ce rapport fait suite à une étude similaire ayant évalué les retombées économiques de l’agriculture québécoise en 2007, et dont les résultats ont été mis à jour en 2012, 2014 et 2016.

La mise à jour des retombées de l’agriculture permet de faire les constats suivants :

Constat no 1 : L’industrie agroalimentaire génère des retombées économiques considérables pour le Québec à travers 223 000 emplois à temps complet (emplois directs, indirects et induits), 21,8 milliards de dollars de PIB (direct, indirect et induit) et un apport d’environ 3,3 milliards de dollars aux revenus des divers paliers de gouvernement.

Constat no 2 : De 2007 à 2017, les retombées économiques de l’industrie agroalimentaire ont crû de façon plus importante que l’ensemble de l’économie québécoise, avec un taux de croissance de 23 %, 39 % et 109,  % respectivement pour les emplois, le produit intérieur brut (PIB) et les exportations internationales.

Constat no 3 : Les investissements en agriculture se révèlent très efficaces pour générer des emplois et pour contribuer au PIB du Québec. En effet, pour chaque emploi direct, le secteur agricole génère plus d’emplois indirects que six secteurs agrégés de l’économie (secteurs primaires, services publics, construction, fabrication, autres services et secteurs non commerciaux).

3. Consultation des acteurs de l’agroalimentaire sur les perspectives de leurs entreprises

La firme ÉcoRessources a entrepris une consultation des acteurs de l’agroalimentaire à propos des perspectives de leurs entreprises. Dans un rapport d’une trentaine de pages, les résultats du sondage réalisé auprès de 403 chefs d’entreprises agricoles et d’entreprises du secteur de la fabrication des aliments ont permis de mesurer leur niveau de confiance face à la conjoncture économique.

Ce sondage fait suite à des enquêtes similaires réalisées en 2014 et 2016. Il apporte les constats suivants :

Constat no1 : Dans l’ensemble, le niveau de confiance des entreprises des secteurs agricole et agroalimentaire demeure élevé, mais diminue pour certains types d’entreprises, principalement les productions animales.

Constat no2 : Les opportunités et les enjeux liés au commerce international influencent le niveau de confiance d’une majorité de répondants. Le niveau de confiance positif est de 28 % et 55 % respectivement pour les productions animale et végétale.

Constat no3 : Les difficultés de recrutement de la main-d’œuvre représentent un enjeu de plus en plus important pour les entreprises du secteur agricole et de la fabrication des aliments.

Constat no4 : Comme dans les années passées, les répondants définissent l’amélioration de la rentabilité de l’entreprise comme priorité pour les prochaines années.