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Forts et unis pour notre agriculture, nos emplois et nos produits d'ici

Publié le 24 juillet 2015 - Écrit par Fédération de l'UPA Outaouais-Laurentides

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  • Communiqués

L’Union des producteurs agricoles de la Capitale-Nationale-Côte-Nord s’est associée aux centaines d’agriculteurs rassemblés devant les bureaux des ministres Maxime Bernier le 24 juillet, à Sainte-Marie en marge des négociations en cours du Partenariat transpacifique (PTP). Une délégation d’une cinquantaine de producteurs agricoles de la fédération régionale de la Capitale-Nationale-Côte-Nord s’est jointe au rassemblement. Les producteurs de lait, d’œufs et de volailles demandent aux deux ministres de rappeler au premier ministre du Canada, Stephen Harper, qu’il s’est engagé à préserver intégralement la gestion de l’offre dans les négociations en cours.

Rappelons que la négociation du PTP, dans laquelle le Canada est activement engagé depuis 2012 avec l’Australie, le Brunei, le Chili, les États-Unis, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour et le Vietnam, pourrait être conclue très prochainement. Les négociateurs en chefs des 12 pays amorcent ces jours-ci (24 au 27 juillet) une nouvelle ronde de négociation. Du 28 au 31 juillet, les ministres du Commerce se réuniront à leur tour à Hawaï pour tenter de finaliser l’entente.

« Le gouvernement fédéral répète qu’il défendra la gestion de l’offre dans le cadre des négociations, mais les producteurs sont tout de même très inquiets. La pression exercée sur le Canada pour qu’il accepte d’ouvrir ses marchés sous gestion de l’offre est très forte, notamment des États-Unis. Les producteurs ont aussi en mémoire l’accès supplémentaire de 17 700 tonnes de fromages accordé aux Européens en 2013 afin de conclure l’Accord économique et commercial global. Le Canada doit résister aux pressions et dire non à de nouvelles concessions qui pourraient entraîner de lourdes conséquences », a déclaré la présidente de la fédération régionale, Jacynthe Gagnon, rappelant que tous les pays ont des secteurs sensibles à préserver et que le Canada n’est pas une exception avec la gestion de l’offre. De plus, «la prochaine campagne électorale devrait être sous le signe de la transparence, et ce, à tous les niveaux, tout comme notre système de gestion de l’offre peut l’être», a renchérit la présidente.

Les participants au rassemblement étaient ravis de constater la mobilisation de l’ensemble des agriculteurs de la province. «C’est important qu’on se tienne, car l’agriculture est la base de plusieurs secteurs économiques de chacune de nos régions», a déclaré le président du syndicat local de Charlevoix-Est et producteur de lait, Michel Dufour. Producteur de pommes, de volailles et administrateur au syndicat local de l’Île d’Orléans, François Turcotte est d’avis que «la gestion de l’offre a fait ses preuves. C’est un système équitable, voué à un bel avenir et qui permet d’assurer une relève agricole à nos entreprises». Pour sa part, Mario Delisle, vice-président du syndicat local de Portneuf et producteur laitier a mentionné qu’il «faut protéger les acquis et en plus, cela ne coûte rien au gouvernement, nous ne sommes pas subventionnés».

Les secteurs laitiers et avicoles, au Québec, rapportent chaque année près de 8,2 milliards de dollars au PIB, génèrent 92 000 emplois et permettent le versement de 1,38 milliard en taxes et impôts. Il s’agit donc d’une contribution majeure à l’économie de nos régions. Au plan canadien, ils contribuent pour plus de 30 milliards au PIB et génèrent plus de 300 000 emplois de qualité. La Coalition GO5 a lancé en mai dernier une campagne publicitaire et d’affichage sous le thème Forts et unis pour la gestion de l’offre. Pour plus de renseignements sur la campagne, consultez le site Internet <WWW.FORTSETUNIS.CA Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre>.