Certains diront que j’ai de bien grands souliers à chausser! Effectivement, Martin Caron – maintenant à la 2e vice-présidence à la Confédération – a marqué le monde agricole régional. Il lui a apporté sa couleur, il y a exercé un leadership hors du commun. Lui succéder ne relève donc pas de l’évidence. S’il n'y avait qu’une chose que je devais retenir de Martin, ce serait cette parole : « Ma réussite, je la dois à l’équipe : chacun a su donner le mieux de sa personne pour le développement de l’agriculture en Mauricie. » Eh bien, c’est fort de cet enseignement que je chausserai mes propres souliers. La couleur de ma présidence sera donc celle du travail collectif, de la force de l’équipe et de la continuité vers les grandes orientations qu’ensemble, producteurs agricoles et forestiers, nous nous sommes fixées!
Je souhaite que mon mandat puisse entretenir la synergie maintenant bien vivante chez les différents intervenants du monde agricole dans notre région. L’agriculture doit, plus que jamais, s’inscrire comme un acteur de premier plan pour le développement économique en Mauricie, et ce, sans distinction de la taille de l’entreprise. Il est de notre devoir, élus, de sensibiliser les intervenants à l’implantation de nouvelles entreprises agricoles. Nous devons tous devenir des moteurs d’implantation. Ceci en va de la vitalité de notre industrie. Pour ce faire, il nous faut être à l’écoute de nos petites entreprises afin qu’elles se sentent concernées par les enjeux liés au monde agricole. Nous devons contribuer à ce que ces producteurs puissent avoir l’opportunité, s’ils le souhaitent, de prendre de l’expansion et de vivre pleinement de l’agriculture. D’autre part, nous devons encourager les plus grosses entreprises à jouer leur rôle de chefs de file en partageant savoir et connaissances notamment en matière de transformation et de mise en marché.
En Mauricie, les travaux relatifs à la modernisation de l’Union sont quasi complétés. Nous pouvons maintenant nous attaquer à d’autres chantiers. C’est chaussé confortablement et fort d’une équipe compétente et dévouée que je compte m’attaquer concrètement à la mobilisation des forces vives pour l’émergence d’une nouvelle agriculture dans notre coin de pays. Il importe d’élargir le pouvoir décisionnel à un large éventail d’intervenants afin de maximiser la représentativité des points de vue. Je tends aujourd’hui la main à une nouvelle classe d’agriculteurs afin qu’ils se sentent partie prenante des décisions qui les touchent. En 2014, nous avons le mandat de rencontrer notre monde. Eh bien, je m’y investirai entièrement. Je souhaite vous entendre. Rappelons-nous : l’UPA Mauricie, c’est moi, c’est nous et c’est vous aussi!