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La gestion de l’offre : un pilier pour le développement de la production laitière en Gaspésie et aux Îles de la Madeleine

Publié le 2 juillet 2015 - Écrit par l'UPA

Catégorie :

  • Gaspésie–Les Îles
  • Citoyen/Citoyenne
  • Producteur/Productrice
  • Communiqués

Négociations du Partenariat Transpacifique (PTP)

Front commun de la filière agroalimentaire québécoise : le premier ministre Harper doit préserver intégralement la gestion de l’offre.

Les producteurs agricoles de la Gaspésie – Les Îles joignent le mouvement « Forts et unis pour la gestion de l’offre » afin d’exiger le respect de la gestion de l’Offre dans le cadre des négociations en cours du partenariat Transpacifique. La Fédération de l’UPA, les producteurs de lait de la Gaspésie - Les Îles, des partenaires municipaux et du milieu des affaires de la région se disent préoccupés par la gestion de l’offre.

Les dernières négociations avec l’Europe ont ouvert une brèche dans la gestion de l’offre, soit un accès supplémentaire de 17 700 tonnes de nos fromages. Les négociations du Partenariat Transpacifique n’augurent rien de bon pour la préservation de notre gestion de l’offre. C’est pourquoi la Gaspésie – Les Îles se rallie au front commun de la filière agroalimentaire québécoise afin de demander au ministre au premier ministre du Canada, M. Harper de préserver intégralement la gestion de l’Offre.

La gestion de l’Offre est un modèle avantageux pour les citoyens, en leur offrant des produits de haute qualité, diversifiés et à prix raisonnable. L’industrie agroalimentaire est assurée d’un approvisionnement régulier et les producteurs obtiennent un juste prix qui provient du marché. Ce système de mise en marché, établi par les producteurs, a permis de structurer une filière laitière efficace dans les régions du Québec. Le lait produit en Gaspésie et aux Îles est principalement acheminé à la laiterie d’Amqui et à la fromagerie Pied de vent.

Selon M. Christian Côté, président de la Fédération de l’UPA de la Gaspésie – Les Îles : « En Gaspésie et aux Îles, ce sont la production laitière et la production d’œuf de consommation qui se retrouvent sous le système de gestion de l’offre. La production laitière représente à elle seule plus de 5,5 millions de revenu soit 20 % du revenu total de notre agriculture régionale. » Le Canada importe de 8 % à 10 % de ses besoins en produits laitiers et en poulets. Les États-Unis, quant à eux, importent moins de 3 % de leurs produits laitiers grâce à des contingents tarifaires et des mesures de soutien interne qui limitent l’accès à leur marché. L’agriculture est un secteur fragile pour tous les pays. Ces derniers ne produisent pas sous le même climat et dans les mêmes conditions.

Selon M. Normand Barriault, président des producteurs de la Gaspésie – Les Îles : « Si la production laitière est possible en Gaspésie et aux Îles, c’est bien grâce à la gestion de l’offre qui permet aux producteurs de recevoir le même prix pour leur lait ainsi que les mêmes coûts de transport que l’ensemble des producteurs laitiers du Québec et ce, malgré l’éloignement des marchés de notre région. Éloignement, qui est un grand défi dans la mise en marché de nos produits.

Le Canada a déjà des accords de libre-échange en vigueur avec quatre des 17 pays qui négocient le PTP : Les États-Unis, le Mexique, le Pérou et le Chili. Il a également une négociation en cours avec le Japon, la plus grande économie de la zone après les États-Unis. L’Institut Fraser a évalué les gains éventuels du PTP pour le Canada à un maximum de 0,5 % du PIB total, soit environ 9 milliards $.

« Nous ne sommes pas contre le PTP. Nous sommes pour un PTP avec la gestion de l’Offre intégralement préservée et sans concessions d’accès au marché. Les secteurs laitiers et avicoles, juste aux Québec, rapportent années après année près de 8,2 milliards de dollars au PIB, génèrent 92 000 emplois et permettent le versement de 1,38 milliard en taxes et en impôts aux gouvernements. Au plan canadien, il contribue pour plus de 30 milliards au PIB et génère plus de 300 000 emplois de qualité. Le Canada a tout intérêt à préserver cette contribution majeure à son économie » conclu M. Christian Côté.

Renseignements :

Christian Côté, président

418-392-0205

ou

Marc Tétreault, directeur

418-392-4466

mtetreault@upa.qc.ca