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Le pouvoir de récolter le fruit de nos efforts collectifs

Publié le 28 octobre 2016 - Écrit par Fédération de l’UPA de la Montérégie

Catégorie :

  • Estrie
  • Citoyen/Citoyenne
  • Producteur/Productrice
  • Mots du président

Ces mots prennent tout leur sens considérant les défis qui nous attendent.

Nous devrons rester actifs et faire preuve de détermination pour défendre entre autres nos programmes de sécurité du revenu, notre système de gestion de l’offre, la mise en marché collective et notre crédit de taxes foncières agricoles.

Après une courte période de prix acceptables, dans les secteurs de la viande porcine et bovine et dans les secteurs des produits céréaliers et maraîchers, la situation au cours des derniers mois s’est détériorée. Cette trop courte période de bons prix n’a pas permis d’amasser les liquidités nécessaires pour pallier les investissements non réalisés durant la période précédente. Quant aux programmes de sécurité du revenu, au lieu de devenir plus performants, ont été amputés dans certains secteurs de production. Au lieu de profiter de cette courte période d’accalmie pour investir dans le secteur agricole, le gouvernement s’est limité à un exercice mathématique pour effacer le déficit. L’objectif de la Financière du Québec agricole a été dépassé. Les deux dernières années ont généré des surplus de plus de 200 millions $. Nous sommes en droit d’espérer mieux d’un organisme dont la mission est de soutenir et promouvoir l’agriculture.

De plus, des politiciens et des économistes continuent d’attaquer notre système de gestion de l’offre et la mise en marché collective, et ce, malgré l’échec du libre marché un peu partout sur la planète. Cet été, même le secteur laitier qu’on croyait à l’abri des baisses de prix a été affecté.

En dépit du récent rapport de Raymond Bachand soulignant l’importance de l’agroalimentaire dans l’économie du Québec, tout le secteur est en attente d’une politique agroalimentaire. Les récentes annonces de sommets prévoyant une conclusion en 2018 montrent bien le manque d’intérêt du gouvernement pour le secteur agricole. Il s’agit de la neuvième consultation depuis 2008 et toujours rien de concret et structurant n’a été proposé.

Quant au dossier du Programme de crédit de taxes foncières agricoles, il sera priorisé pour viser le statu quo en 2017 et mettre en place une table de travail afin de discuter de sa refonte. À la suite des changements apportés, la facture payée par les producteurs augmentera en moyenne de 30 à 40 %.

À cela, ajoutons les enjeux entourant les pesticides et le bien-être animal qui font maintenant partie du quotidien des producteurs.

Le travail et les défis ne manquent donc pas. La solidarité de tous les producteurs et productrices, peu importe leurs productions, est devenue indispensable afin de garder nos acquis, oui, mais aussi pour récolter des fruits de nos efforts collectifs.

Dans le cadre de la démarche «À la rencontre des producteurs», nous devons poursuivre notre objectif de rencontrer les hommes et les femmes qui, comme nous, sont passionnés par l’agriculture. Nous en avons rencontré plus de 50 %, mais nous devons faire un dernier effort pour atteindre notre objectif. À vous tous qui me lisez : attendez-vous à être contacté par quelqu’un de votre syndicat d’ici peu.

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