L’Union des producteurs agricoles (UPA) se réjouit de la décision de Mascouche qui, jusqu’à tout récemment, souhaitait déménager son aéroport sur des terres agricoles voisines. Rappelons que Mascouche entendait vendre les terrains sur lesquels est situé son aéroport pour y créer une zone commerciale et en construire un nouveau sur des terres agricoles voisines. Cette décision avait soulevé la colère des agriculteurs, des citoyens et d’un grand nombre d’organisations de la société civile. Or, la ville a annoncé le 10 novembre dernier qu’il était impossible d’assurer la viabilité financière du nouvel aéroport. L’aéroport actuel fermera donc ses portes en 2016, sans projet de déménagement.
« Il s’agit d’une très bonne nouvelle, non seulement pour les agriculteurs menacés d’expropriation, mais aussi pour tous les citoyens et toutes les organisations soucieuses de protéger la zone agricole et sa vocation nourricière »
a déclaré le président général de l’Union des producteurs agricoles, Marcel Groleau.
« La levée de boucliers qu’a suscitée le projet a été un facteur important dans ce dossier, et il faut aujourd’hui s’en réjouir »
ont ajouté le président de l’UPA de Lanaudière, Marcel Papin, et le porte-parole du Comité des citoyens, Nicolas Lemieux.
« On reste toutefois vigilants, car nos terres agricoles sont toujours à risque, comme le démontre le dossier de l’aéroport »
a précisé le président de l’UPA de L'Assomption?Les Moulins, Stéphane Sansfaçon.
Soulignons que les organisations suivantes s’étaient prononcées contre le projet de déménagement : l’Association des détaillants en alimentation du Québec, l’Association québécoise des spécialistes en sciences du sol, La Coop fédérée, le Conseil régional de l'environnement de Montréal, Nature Québec, l'Ordre des agronomes du Québec, l’Ordre des architectes du Québec et Vivre en Ville, regroupement québécois pour les développements urbain, rural et villageois viables.
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Patrice Juneau
Conseiller aux affaires publiques
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