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RAPPORT D'ACTIVITÉS 2018-19 Une année sous le sceau du changement

Publié le 3 décembre 2019 - Écrit par Émilie Bolduc

Catégorie :

  • Citoyen/Citoyenne
  • Producteur/Productrice
  • Actualités

Le contexte dans lequel les agriculteurs pratiquent leur métier  est en pleine évolution. En 2018-2019, la Fédération UPA Outaouais-Laurentides a également vécu des transformations dont elle entend tirer profit pour prendre un nouvel élan et aborder les défis de l’heure en agriculture. Ce thème du changement est le fil conducteur du rapport d’activités 2018-19 de la Fédération.

Rapport français : cliquer sur l'imageRapport anglais : cliquer sur l'image

« Les agriculteurs de notre région, comme ailleurs au Québec, au Canada et dans d’autres pays occidentaux doivent apprendre à composer avec de nouvelles attentes des consommateurs. Le public réclame des normes exigeantes en matière de bien-être animal, de protection de l’environnement et d’usage des pesticides », a constaté le président de la Fédération UPA Outaouais-Laurentides, Stéphane Alary.

C’est dans cet environnement en pleine mouvance que Stéphane Alary a amorcé sa présidence à la Fédération, l’été dernier. Producteur laitier à Luksville et président de l’UPA Collines de l’Outaouais de 2014 à 2019, il a été élu à ce poste alors que François Handfield, producteur maraîcher biologique de Mont-Tremblant et président de l’UPA Laurentides-Pays-d’en-Haut, accédait à la vice-présidence.

Alary et Handfield sont à la tête d’un CA qui s’est en partie renouvelé au cours de la dernière année. L’équipe d’employés de la Fédération, qui compte aussi de nouveaux joueurs, est pilotée par une nouvelle directrice régionale, Nathalie Messias.

2019 a été ponctué par le départ de quelques piliers de la Fédération. Richard Maheu a mis fin, après 19 ans, au plus long mandat à la présidence de la Fédération. Actif à l’UPA depuis le début des années 1990 et très présent dans diverses organisations du secteur agroalimentaire dans la région, M. Maheu a fait de l’aménagement du territoire et de la protection de la zone agricole son cheval de bataille. Il a notamment joué un rôle de premier plan dans le dossier du parachèvement de l’autoroute 50.

Directeur régional depuis 19 ans, René Ledoux a pris le chemin de la retraite, après avoir accompagné M. Maheu tout au long de sa présidence. M. Ledoux a géré l’importante croissance de la Fédération, dont l’effectif d’employés — près d’une quarantaine à ce jour —a doublé en deux décennies.

Apprendre à vivre en transition, autant dans notre organisation que dans notre environnement plus global, c’est le défi qu’on doit relever. C’est vers l’action que je propose d’aller

—  Stéphane Alary, président de la Fédération

« J’ai confiance en l’engagement collectif des producteurs de notre région pour non pas subir, mais profiter des opportunités offertes par les transformations qui refaçonnent notre milieu. On a le devoir de s’adapter, avec la passion qui nous anime dans la pratique quotidienne de notre beau métier. »

Ce thème des bouleversements qui marquent la pratique de l’agriculture d’aujourd’hui a dominé la 55e assemblée générale annuelle de la Fédération, tenue le 14 novembre à Saint-Eustache. Une centaine de personnes ont participé à la journée, qui s’est déroulée à la cabane à sucre Constantin.

La conférencière Isabelle Charron, présidente du groupe AGECO, a présenté aux participants les tendances parfois contradictoires dans les choix des consommateurs, notamment les millénariaux. Ces jeunes acheteurs réclament des aliments locaux et biologiques, produits dans le respect de l’environnement et du bien-être animal, tout en recherchant les aubaines dans les grandes surfaces. Or, les aliments responsables ont un prix.

Pour recréer le lien de confiance, il faut bien faire, expliquer la réalité agricole et surtout bien communiquer ce que l’on fait, a dit en somme Mme Charron.

« Les agriculteurs adaptent leurs pratiques depuis un moment déjà et des progrès sont accomplis d’année en année, a souligné Stéphane Alary. Un de nos défis est de mettre de l’avant nos initiatives auprès du public, afin d’établir un lien de confiance. Les gens doivent comprendre que nous partageons les mêmes inquiétudes qu’eux, que nous travaillons dans le sens qu’ils souhaitent. »