L'Union des producteurs agricoles (UPA) salue la bonification des sommes prévues pour favoriser la hausse des investissements dans le secteur agricole et agroalimentaire, comme l’ont confirmé aujourd’hui le premier ministre du Québec, François Legault, et le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, André LamontagneCe lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.
Le premier ministre et le ministre de l’Agriculture donnent formellement suite au principal engagement agricole pris par la Coalition Avenir Québec lors de la campagne électorale. Cette annonce tombe à point, alors que certains secteurs de production vivent difficilement la guerre commerciale entre les États-Unis et plusieurs de ses partenaires internationaux, et qu’une baisse substantielle du revenu agricole net est constatée pour l’année 2018 Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre, a déclaré le président général de l'UPA, Marcel Groleau.
Rappelons que le budget 2019-2020 a prévu une somme de 250 M$ sur cinq ans (2019-2020 à 2023-2024) dans le but d’offrir un levier financier additionnel à la hausse des investissements privés dans le secteur agricole et agroalimentaire. Cette enveloppe s’ajoute aux sommes déjà annoncées au cours des deux dernières années. L’effet de levier anticipé de cette bonification pourrait être de l’ordre de 950 M$ d’investissements privés pour un total de 1,2 G$ (250 M$ + 950 M$) sur une période de cinq ans. La production porcine et la relève agricole recevront une attention particulière pour bien répondre à leurs enjeux, ce qui est une excellente nouvelle.
L’enveloppe permettra aussi d’améliorer et de simplifier l’offre de programme de la FADQ pour l’ensemble des entreprises agricoles. Cet aspect est particulièrement intéressant car la lourdeur administrative, la complexité des programmes et la multiplication des critères représentent des freins majeurs à l’investissement.
La croissance des investissements est une condition gagnante pour répondre toujours plus fidèlement aux attentes grandissantes des consommateurs et saisir toutes les opportunités sur les marchés d’ici et d’ailleurs. Il est aussi très important d’appuyer davantage les mesures en agroenvironnement ainsi que la mise à niveau dans le secteur animal. Sur ces aspects, il reste beaucoup de travail à faire, a conclu Marcel Groleau, précisant que le soutien agricole au Québec est inférieur à celui observé dans l’Union européenne et dans l’OCDE.