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Baie Lavallière: intervention immédiate requise

Publié le 31 mars 2015 - Écrit par l'UPA

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L’Union des producteurs agricoles (UPA) et l’UPA Montérégie Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre dénoncent fortement la situation inacceptable des producteurs de la baie Lavallière qui, pendant que les intervenants tergiversent, subissent depuis plusieurs années des pertes importantes nuisant à la rentabilité de leur entreprise.

« Ce laxisme ne peut plus durer. En attendant que des solutions à long terme soient développées, il est impératif que des travaux d’urgence soient réalisés dans les plus brefs délais » - Martin Caron, deuxième vice-président de l’UPA.

« Les années passent et la situation n’est toujours pas réglée. Il faut dès maintenant éliminer les sources de restriction pour l’écoulement des eaux, tant sur déversoir que sur le barrage lui-même » a ajouté Christian Saint-Jacques, président de l’UPA Montérégie. Rappelons qu’un ouvrage de retenue des eaux, à la confluence du fleuve Saint-Laurent, de la rivière Yamaska et du bassin versant de la baie de Lavallière dans la MRC de Pierre-de-Saurel, cause des problèmes majeurs aux producteurs agricoles de ce secteur. Selon les experts, cet ouvrage (digue, déversoir et barrage) serait la principale cause des inondations répétées. Autrement dit, l’ouvrage, mal géré, agit comme un bouchon qui empêche l’écoulement de l’eau du bassin versant et inonde les terres avoisinantes.

« Les producteurs sont victimes d’une gestion inadéquate de la digue, d’un entretien déficient de la rivière et de tergiversations sans fin. Il faut agir maintenant », a indiqué Christian Saint-Jacques, pointant du doigt le manque de coordination entre les instances gouvernementales concernées.

« Au-delà des travaux à court et long terme, le programme d’indemnisation mis de l’avant par La Financière agricole du Québec (FADQ) prévoit des compensations pour le futur, mais il n’aide pas les entreprises dont la situation financière s’est détériorée au fil des ans à tel point que leur survie est sérieusement menacée », a conclu Martin Caron, ajoutant que le gouvernement doit rapidement prendre le moyens afin que ces entreprises soient correctement indemnisées.

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Information :

 

Patrice Juneau

Conseiller aux affaires publiques

Union des producteurs agricoles

450 679-0540, poste 8591/514 702-8591

pjuneau@upa.qc.ca

Véronique Hébert-Lussier

Conseillère en communications

UPA Montérégie

450 454-5115, poste 6267

vhebertlussier@upa.qc.ca