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Campagne électorale fédérale: les producteurs agricoles et forestiers sont prêts à relever le défi de la croissance

Publié le 23 septembre 2015 - Écrit par l'UPA

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  • Communiqués

Au terme de rencontres avec les cinq principales formations politiques fédérales, l’Union des producteurs agricoles (UPA) a lancé un message sans équivoque au futur gouvernement canadien : les entrepreneurs agricoles et forestiers ont confiance en l’avenir de leur secteur et sont prêts à relever le défi de la croissance.

Pour permettre à l’agriculture de jouer pleinement son rôle, elle a toutefois besoin d’un environnement d’affaires favorable, des programmes efficaces et compétitifs assurant, notamment, un partage des risques viables entre l’État et les agriculteurs, des aides à l’investissement et au développement des marchés ainsi qu’un appui aux outils de mise en marché qui ont fait leurs preuves. « L’agriculture canadienne est un acteur économique de premier plan et mérite une place prépondérante dans toute stratégie nationale visant à relancer notre économie », a souligné le président général de l’UPA, Marcel Groleau.

Les 22 et 23 septembre, des représentants du Bloc Québécois (Gilles Duceppe, Laurier-Sainte-Marie), du Parti libéral du Canada (Stéphane Dion, Saint-Laurent), du Nouveau Parti démocratique du Canada (Ruth Ellen Brosseau, Berthier-Maskinongé), du Parti conservateur du Canada (Maxime Bernier, Beauce) et du Parti vert du Canada (JiCi Lauzon, Pierre-Boucher–Les Patriotes–Verchères) ont eu successivement l'occasion de s'adresser au conseil général de l’UPA, instance constituée des 39 groupes affiliés à l'UPA (fédérations régionales et spécialisées), du président général et des deux vice-présidents. Chaque candidat a présenté ce que sa formation politique avait à proposer aux agriculteurs québécois et canadiens, tout en répondant aux questions des membres du conseil général de l’UPA, lesquels ont insisté sur :

• la gestion des risques d’entreprises : en 2013, le gouvernement canadien a procédé à des coupes importantes dans ses programmes de gestion des risques. Aujourd’hui, les outils offerts aux agriculteurs canadiens ne répondent plus à leurs besoins. Le gouvernement canadien doit rapidement poser des gestes pour rétablir la stabilité des entreprises agricoles. Il doit également apporter les changements appropriés à ses programmes pour assurer la croissance à long terme du secteur, appuyer la relève et faire face aux catastrophes climatiques;

• les accords de commerce : le gouvernement canadien doit aborder toutes les négociations commerciales, y compris celles du Partenariat transpacifique, en visant des résultats positifs pour tous les agriculteurs canadiens. Cela veut notamment dire de veiller à ce que l’intégrité des systèmes de gestion de l’offre soit protégée en s’assurant d’un contrôle efficace des importations, sans augmentation de volume pour ses produits sensibles (il n’est pas question de créer d’autres brèches comme celle issue du récent accord entre le Canada et l’Union européenne) et sans réduction de tarif hors contingent;

• la réciprocité des normes : le gouvernement canadien doit s’assurer que les exigences au regard des produits d’ici soient appliquées avec la même rigueur sur les produits importés, incluant les règles agroenvironnementales, les normes de certification, de salubrité, de biosécurité et de gestion des matières à risques spécifiés, ainsi que l’utilisation des produits sanitaires et de luttes aux ennemis des cultures;

• le dossier de la main-d’œuvre agricole : lorsqu’il n’y a pas de travailleurs canadiens pour répondre à leurs besoins en main-d’œuvre, les producteurs ont recours à des travailleurs agricoles de l’étranger. Le gouvernement canadien doit favoriser l’accès au statut de résident permanent aux nombreux employés qui ont travaillé sur des fermes canadiennes à plusieurs reprises ces dernières années et qui souhaitent maintenant demeurer au pays et occuper des postes permanents. Il doit aussi limiter les impacts négatifs de la récente réforme de l’assurance-emploi, particulièrement dans le secteur saisonnier;

• les activités sylvicoles en forêt privée : les boisés privés génèrent des retombées économiques importantes ainsi que des milliers d’emplois. En exploitant mieux leur potentiel, il serait possible d’augmenter significativement cette contribution.

L’UPA remercie les cinq candidats pour leur disponibilité et fera état, avant le scrutin, des divers engagements électoraux auprès des producteurs agricoles et forestiers du Québec.

L’agriculture au Québec, c’est…

• 42 000 agricultrices et agriculteurs œuvrant au sein de 29 000 entreprises agricoles

• 56 800 emplois et des recettes monétaires de 8,3 G$ (2012)

• une balance commerciale positive de près de 1,75 G$ (2014)

L’agroalimentaire au Québec (production, transformation, distribution et restauration), c’est…

• 12 % de l’emploi total (1 emploi sur 8) et 7,3 % du PIB (2012)

• une balance commerciale positive de 600 M$ (2013)

Les boisés privés au Québec, c’est…

• 130 000 propriétaires

• 16 % du territoire forestier productif total du Québec

• des retombées économiques de 2,5 G$ (2012)

• 25 000 emplois (2012)

Note : un document détaillé faisant état des attentes des secteurs agricole et forestier dans le cadre de la présente campagne électorale est disponible sur demande.

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