Sainte-Sophie, 11 octobre 2024 – Après une année axée sur une planification rigoureuse, le recrutement des fermes participantes et la mise en oeuvre des cellules d’innovation, l’Union des producteurs agricoles (UPA) est fière de procéder au lancement officiel des activités entourant le Laboratoire vivant – Racines d’avenir. Ce projet, annoncé en 2023 dans le cadre du programme Solutions agricoles pour le climat – Laboratoires vivants, est soutenu par un investissement d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) pouvant aller jusqu’à 8,9 M$. L’UPA assurera, jusqu’en 2028, la coordination complète de cette initiative qui soutient les producteurs agricoles dans le développement d’innovations et de solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) et séquestrer davantage de dioxyde de carbone.
Laboratoire vivant – Racines d’avenir encourage la recherche dans un contexte réel de production, afin d’accélérer la mise en oeuvre de solutions aux enjeux agroenvironnementaux. Cette approche très particulière permettra aux agriculteurs d’être au coeur de l’action et de collaborer avec les scientifiques d’AAC et d’autres spécialistes du début à la fin du projet, les amenant ainsi à réaliser des études et des essais qui seront bénéfiques pour l’ensemble du secteur agricole. « Parce que les productrices et producteurs agricoles sont les mieux placés pour parler de tout ce qui touche leur secteur d’activité, l’UPA est fière de les appuyer dans ce projet d’avant-garde qui vise le partage d’idées et l’adoption de pratiques agroenvironnementales durables. Nos producteurs ne demandent pas mieux que de collaborer pleinement à la recherche de solutions concrètes, et c’est là, l’essence même d’un laboratoire vivant », a expliqué le président général de l’UPA, Martin Caron.
L’approche « laboratoire vivant »
Le Laboratoire vivant – Racines d’avenir s’inspire de trois grands principes, soit de centrer les activités de développement d’innovations autour des besoins et des intérêts des usagers finaux (ici, les producteurs agricoles et la Nation W8banaki); de faire l’expérimentation en conditions réelles; et d’établir une collaboration entre divers partenaires tels que des agriculteurs, des chercheurs, des conseillers, ainsi que d’autres intervenants au moment opportun et selon les besoins. L’élaboration de ce projet est basée sur les connaissances acquises lors d’un précédent laboratoire vivant, aussi coordonné par l’UPA et effectué dans trois bassins versants du lac Saint-Pierre, ainsi que par les travaux du programme Agriclimat du Conseil pour le développement de l’agriculture au Québec. « Les producteurs du Québec travaillent fort pour faire partie de la solution aux changements climatiques. Grâce à ce projet, ils travaillent directement avec des scientifiques et des partenaires locaux pour développer de nouvelles pratiques qui réduiront les émissions de GES et rendront leurs pratiques plus durables. Le Laboratoire vivant – Racines d’avenir fait partie d'un réseau pancanadien de 14 projets de laboratoires vivants qui innovent pour maintenir la force de toute la communauté agricole canadienne pour les générations à venir », a déclaré l’honorable Lawrence MacAulay, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire.
Cinq cellules de travail
Les travaux effectués avec le Laboratoire vivant – Racines d’avenir ont été divisés en cinq cellules d’innovation, chacune ayant un thème de pratiques agricoles et des activités de recherche précises.
- Gestion et fertilisation des sols
- Alimentation des ruminants et régie des plantes fourragères
- Gestion des lisiers (entreposage, épandage)
- Réappropriation du savoir et restauration écologique du foin d’odeur
- Agroforesterie et aménagement des cours d’eau
Plus de 70 entreprises agricoles en production bovine, ovine, porcine, laitière et de grandes cultures, situées à travers le territoire québécois, participeront au projet. Elles ont, pour la plupart, déjà reçu ou sont en cours de recevoir un bilan carbone effectué par Agriclimat. Ce sont des productrices et des producteurs intéressés par les sujets entourant la séquestration du carbone et la réduction des GES et ouverts à échanger sur leurs expériences passées et celles qu’ils aimeraient réaliser. En partageant ces informations au sein des cellules d’innovation ils seront appelés à codévelopper des projets spécifiques accompagnés de conseillers agricoles et d’autres professionnels et partenaires.
Il est possible de suivre l’évolution du projet en visitant sa page Web upa.ca/LaboratoirevivantRacinesdavenir.
Liens connexes
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Renseignements :
Jessica Blackburn
Chargée des relations de presse et des réseaux sociaux
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