Longueuil, le 14 novembre 2022 – L’Union des producteurs agricoles (UPA) accueille positivement les indemnisations qui seront versées Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre aux secteurs sous gestion de l’offre en raison des répercussions de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM).
« Les producteurs et les transformateurs de lait, d’œufs et de volaille attendent depuis 2018 l’ampleur et les modalités du soutien fédéral, en marge de l’ACEUM. Les paiements directs et les programmes d’investissement annoncés aujourd’hui respectent les engagements du gouvernement canadien et permettront enfin de tourner la page sur ces négociations douloureuses pour les secteurs sous gestion de l’offre, plus particulièrement pour l’industrie laitière », a déclaré Martin Caron, président général de l’UPA.
Comme le soulignent les Producteurs de lait du Québec Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre, « l’ACEUM prévoit un accès additionnel au marché canadien de 100 000 tonnes de produits laitiers, soit l’équivalent d’environ 3,9 % du marché, et ce, chaque année, à perpétuité. En plus des parts de marché cédées à perpétuité, les modifications apportées à la politique laitière pour respecter les éléments de l’Accord ainsi que le plafonnement des exportations de poudre de lait écrémé et concentrés protéiques génèrent, aux aussi, d’importants coûts supplémentaires ».
Rappelons que les concessions canadiennes, dans l’ACEUM, s’ajoutent à celles consenties dans l’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste et dans l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l'Union européenne. Ces trois accords, une fois pleinement mis en œuvre, représentent une perte de 1,3 G$ par année Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre en ventes pour les producteurs laitiers.
« L’aide annoncée comblera une partie des pertes et sera donc bien reçue. L’avenir alimentaire du pays, au regard notamment de la sécurité et de l’autonomie, exclut toutefois toutes concessions futures, comme l’a indiqué ce matin la ministre Marie-Claude Bibeau. Les secteurs sous gestion de l’offre ne doivent plus jamais servir de monnaie d’échange dans de telles négociations », a conclu M. Caron.