L’Union des producteurs agricoles (UPA) sort confiante de la troisième et dernière rencontre préparatoire en vue du Sommet sur l'alimentation de l’automne prochain, comme le prévoit la démarche gouvernementale devant mener à une nouvelle politique bioalimentaire québécoise en 2018.
«Même si la démarche de consultation entraîne des délais importants dans l’adoption d’une politique alors qu'il y a urgence d'agir, je sors quand même optimiste de cette rencontre. J’ai apprécié le sérieux, la confiance et l’ouverture de la vaste majorité des participants. J’espère que les prochaines étapes iront dans le même sens», a déclaré le président général de l’UPA, Marcel Groleau.
Tout au long de la journée, l’UPA a insisté sur les conditions nécessaires pour que l’agriculture de chez nous atteigne son plein potentiel de développement. «L’agriculture de chez nous pourrait hausser sa production de 30 % au cours de la prochaine décennie et créer 21 000 nouveaux emplois, si les bons outils sont au rendez-vous», a continué le président général de l’UPA.
Parmi les principales conditions gagnantes pour atteindre cet objectif et assurer la pérennité de l’agriculture québécoise, mentionnons : des outils de gestion des risques qui assurent un véritable filet de sécurité contre la volatilité des prix, les ravageurs, les maladies et les aléas climatiques; un solide programme d’aide à l’investissement pour permettre à nos entreprises de répondre aux nouvelles attentes des consommateurs en matière, notamment, de bien-être animal et d’agroenvironnement; la reconnaissance de nos outils de mise en marché collective et de nos systèmes de gestion de l’offre; un plan d’action concerté en agroenvironnement misant sur la concertation entre les partenaires du milieu, les producteurs et les instances gouvernementales; un appui indéfectible à la relève agricole principalement au chapitre d’une aide additionnelle en matière de gestion des risques durant les premières années d’établissement, d’un meilleur accès au foncier et de mesures de soutien pour les cédants.
«La demande alimentaire pour des produits de qualité est en forte croissance à l'échelle de la planète. Au terme de cet exercice, il est impératif que nos producteurs puissent profiter des nombreuses opportunités sur les marchés québécois, canadien et internationaux, comme le font déjà nos compétiteurs», a conclu Marcel Groleau.