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Politique bioalimentaire gouvernementale 2018-2025 : une bonne nouvelle pour les agriculteurs québécois

Publié le 6 avril 2018 - Écrit par Fédération de l'UPA Outaouais-Laurentides

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L’Union des producteurs agricoles (UPA) accueille favorablement la nouvelle Politique bioalimentaire gouvernementale 2018-2025 Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre, dévoilée aujourd’hui par le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, M. Laurent Lessard, en présence du premier ministre du Québec, M. Philippe Couillard, de la vice-première ministre, ministre de l'Économie, de la Science et de l'Innovation et ministre responsable de la Stratégie numérique, Mme Dominique Anglade, de la ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse, à la Santé publique et aux Saines habitudes de vie et ministre responsable de la région de la Montérégie, Mme Lucie Charlebois, et de la ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Mme Isabelle Melançon.

« Le dépôt d’une politique bioalimentaire est une bonne nouvelle pour les agriculteurs québécois. C’est le plan de match qui leur manquait pour se projeter dans l’avenir, prendre des décisions éclairées et profiter des nombreuses opportunités sur les marchés québécois, canadien et internationaux », a déclaré le président général de l’UPA, Marcel Groleau.

Rappelons que la politique bioalimentaire est l’aboutissement d’une démarche de consultation entamée en 2016. À ce propos, le gouvernement du Québec a su retenir l’essentiel des grands consensus exprimés tout au long de la consultation, tant au chapitre de la croissance du secteur dans tous ses volets que des attentes des consommateurs.

La politique s’articule autour de quatre orientations : une offre de produits répondant aux besoins des consommateurs; des entreprises prospères, durables et innovantes; des entreprises attractives et responsables; des territoires dynamiques contribuant à la prospérité du bioalimentaire. Parmi les cibles les plus marquantes, mentionnons : doubler la superficie en production biologique; faire croître de 6 G$ les exportations bioalimentaires; augmenter substantiellement la part du contenu québécois dans les produits achetés au Québec.

Au-delà des budgets existants, des investissements de 349 M$ sur cinq ans sont prévus pour appuyer la mise en œuvre de la politique bioalimentaire. Des sommes additionnelles, au cours des années à venir, sont souhaitables pour assurer l’atteinte des cibles identifiées par le gouvernement du Québec. L’adoption d’un mécanisme de suivi assurant l’évolution de cette politique est aussi un aspect important.

« La politique est un accomplissement de taille. Elle était attendue depuis longtemps. Il appartient à tous les partenaires de la parfaire au cours des mois et des années à venir », a continué M. Groleau, précisant que La Financière agricole du Québec doit bonifier ses programmes de gestion des risques et appuyer davantage les producteurs en région, plus particulièrement ceux éloignés des grands centres.

Il faudra également mettre en place une réglementation adéquate, particulièrement en matière agroenvironnementale, investir davantage dans le secteur végétal, bonifier l’appui aux petites entreprises et adopter des mesures spécifiques pour compenser les entreprises agricoles à la suite de la hausse récente du salaire minimum, plus particulièrement dans le secteur horticole. Il faudra surtout adopter de façon urgente des solutions durables à la fiscalité foncière agricole, qui place nos entreprises dans une situation de plus en plus intenable.

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