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Front commun de l’UPA Mauricie, des Producteurs de lait et des Éleveurs de volailles

Publié le 23 juin 2015 - Écrit par Jean-Sebastien Dubé

Catégorie :

  • Mauricie
  • Actualités
  • Citoyen/Citoyenne
  • Producteur/Productrice

IMG_7155Devant la menace des négociations entourant le Partenariat transpacifique Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre (PTP) concernant la gestion de l’offre au Canada, les producteurs de lait et de volailles de la Mauricie ont tenu à se faire entendre le 22 juin dernier à l’occasion d’une conférence de presse conjointe. Messieurs René Perreault, premier vice-président de l’UPA Mauricie, René Gélinas, président des Éleveurs de volailles de la Mauricie-Centre-du-Québec et Pierre Lampron, président des Producteurs de lait de la Mauricie ont porté le message d’une Mauricie forte et unie devant cet enjeu.

« La Mauricie n’est pas en reste et se joint au mouvement de la coalition G05 Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre », de mentionner René Perreault. « Nous jugions important d’apporter un support concret à cette initiative d’autant plus que le système de gestion de l’offre, rappelons-le, existe depuis plus de 35 ans au Canada, et permet aux producteurs de profiter d’un marché équilibré et d’un revenu stable sans avoir recours à des subventions de l’État, comme c’est le cas dans plusieurs autres pays. »

Plus d’une quarantaine de producteurs, maires, députés, intervenants et fournisseurs de produits et de services étaient présents à la Ferme avicole Tomchyrs de Saint-Boniface pour appuyer les revendications.

Rappel des demandes

Les producteurs de la Mauricie, comme ceux de partout au Québec, demandent unanimement aux acteurs gouvernementaux de maintenir intégralement la gestion de l’offre, ce qui inclut le contrôle des importations. Pour Pierre Lampron, bien que le gouvernement Harper se soit engagé à défendre la gestion de l’offre dans les négociations commerciales, les producteurs de lait de la Mauricie sont très inquiets qu’il accepte de nouvelles concessions.  Rappelons que lors des négociations de l’Accord économique de commerce global (AECG), le gouvernement a ouvert une brèche dans le système de gestion de l’offre en ouvrant les frontières à quelque 17 700 tonnes de fromages supplémentaires en provenance d’Europe. « Au bout du compte, c’est nos producteurs qui en paient le prix, car un kilo de fromage produit à l’extérieur du Canada, c’est un kilo de moins de fromage produit par des entreprises d’ici », de s’exclamer Pierre Lampron, producteur de lait de Saint-Boniface.

Impacts importants en vue pour les producteurs

Si le gouvernement concédait de nouvelles parts de notre marché aux importations étrangères, cela continuerait à réduire nos activités dans ces secteurs d’activités économiques au Canada et nuirait grandement à l’ensemble des producteurs québécois et canadiens, aux communautés locales et aux emplois que génère notre industrie. « C’est toute la filière agroalimentaire qui serait touchée : vendeurs d’intrants, abattoirs, transformateurs, etc. », s’est exprimé René Gélinas, producteur de poulet de Saint-Boniface.

Pour M. Gélinas, la gestion de l’offre profite à l’industrie certes, mais au bout du compte, c’est le consommateur qui en sort gagnant pouvant s’appuyer sur une régularité dans l’approvisionnement et les prix.

Si vous désirez vous aussi soutenir la cause des producteurs potentiellement touchés par ces mesures, vous pouvez vous adresser à votre représentant local du lait, ou à Réjean Gervais à l’UPA Mauricie au 819 378-4033 qui ont reçu du matériel d’affichage, dont des bannières et des panneaux imprimés.

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