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L’agriculture reconnue comme une priorité métropolitaine

Publié le 24 octobre 2018 - Écrit par l'UPA

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L’UPA Outaouais-Laurentides se réjouit de l’importance  accordée à l’agriculture lors des rencontres de l’Agora métropolitaine tenues les 18 et 19 octobre, en vue de la mise en oeuvre du Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) pour 2019-2023.

Au cours des échanges auxquels ont participé plus de 600 élus, citoyens et experts, un changement de paradigme était palpable, témoigne le président de l’UPA Outaouais-Laurentides, Richard Maheu. « J’ai senti un vrai courage politique derrière les interventions audacieuses de certains maires de la Communauté métropolitaine de Montréal, dit M. Maheu. J’ai perçu une adhésion à une vision de l’aménagement du territoire qui ne ralliait pas autant de monde, il y a juste cinq ou dix ans. Une volonté de stopper l’étalement urbain qui menace notre garde-manger collectif. »

Richard Maheu, président de la Fédération UPA Outaouais-Laurentides

Favoriser un aménagement du territoire qui se fait d’abord en milieu urbain en évitant les empiétements en zone verte est un point consensuel ressortant des 40 recommandations qui alimenteront le futur PMAD.

« On nous l’a dit à l’Agora métropolitaine : on a de l’espace disponible pour développer les secteurs résidentiel, commercial et industriel d’ici 2031 sans empiéter en zone agricole. Sachant cela, quand on prend la décision irrémédiable de sacrifier des terres nourricières pour des projets résidentiels ou d’infrastructure publique, on répond clairement à des intérêts de promoteurs, pas à l’intérêt de la collectivité. Il faut sortir de ce carcan-là, et je sens que c’est ce qui est en train de se produire. »

À titre de partenaire de l’Agora métropolitaine, l’UPA organisait avec d’autres intervenants un atelier de discussion intitulé « Urbanisation et mise en valeur de terres agricoles : défis et perspectives futures ». Parmi les recommandations énoncées au terme des rencontres figure celle de maintenir la cible de croissance de 6 % de la superficie des terres en culture du Grand Montréal d’ici 2031, notamment par un programme de remise en culture des friches agricoles.

À lire : « Des maires veulent déjouer la spéculation » Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre, article paru dans La Terre de chez nous