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Les soins aux animaux lorsque l’on contracte la COVID-19

Publié le 24 novembre 2020 - Écrit par Service de santé et de sécurité du travail

Catégorie :

  • Santé et sécurité du travail
  • Producteur/Productrice

Faut-il rester à l’écart des animaux advenant que l’on contracte la COVID-19? Car contrairement aux collègues ou à la famille, les bêtes peuvent difficilement se passer de soins. Alors que d’un point de vue de santé publique une personne infectée doit s’isoler des autres durant une période déterminée (les autres membres de la maisonnée devraient subir un test de dépistage), un producteur qui travaille seul dans son entreprise peut quant à lui difficilement abandonner ses bêtes durant plusieurs jours.

La santé publique recommande différentes mesures à titre préventif afin d’éviter la transmission de la maladie entre l’humain et l’animal et pour protéger le bétail Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre :

Il est également recommandé de désinfecter toutes les surfaces touchées afin d’éviter qu’une personne qui se présenterait sur les lieux, par exemple le transporteur de lait qui vient récupérer son chargement, soit aussi contaminée en touchant des surfaces infectées.

Bien que les études se poursuivent encore, l’Organisation mondiale de la santé n’a jusqu’à présent identifié aucun cas d’infection de bétail à la COVID-19. Il a cependant été démontré que certains animaux de compagnie Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre peuvent contracter la maladie et devenir des vecteurs. À titre d’exemple, si une personne flatte un chat sur lequel une personne positive à la COVID-19 vient d’éternuer, elle sera alors en contact avec le virus et pourrait aussi, selon la charge virale, se retrouver infectée. Les symptômes observables chez un animal ayant contracté la COVID-19 seraient une toux, des difficultés respiratoires, de la fièvre, une perte d’appétit, des vomissements ou une diarrhée.

Si malgré toutes ces précautions des éléments permettent de suspecter qu’un animal a développé une maladie, la meilleure option demeure de contacter son vétérinaire.

 

Source : Gouvernement du Canada Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre
Photo : Darryl Dyck, Canadian Press