Faut-il rester à l’écart des animaux advenant que l’on contracte la COVID-19? Car contrairement aux collègues ou à la famille, les bêtes peuvent difficilement se passer de soins. Alors que d’un point de vue de santé publique une personne infectée doit s’isoler des autres durant une période déterminée (les autres membres de la maisonnée devraient subir un test de dépistage), un producteur qui travaille seul dans son entreprise peut quant à lui difficilement abandonner ses bêtes durant plusieurs jours.
La santé publique recommande différentes mesures à titre préventif afin d’éviter la transmission de la maladie entre l’humain et l’animal et pour protéger le bétail This link will open in a new window :
- Réduire au minimum les contacts directs avec les animaux
- Mettre en pratique une bonne étiquette respiratoire This link will open in a new window
- Porter un masque ou un couvre-visage non médical This link will open in a new window
- Porter des vêtements propres avant d’entrer dans les bâtiments
- Se laver les mains avant et après avoir touché aux animaux, à leur nourriture ou à leurs fournitures
Il est également recommandé de désinfecter toutes les surfaces touchées afin d’éviter qu’une personne qui se présenterait sur les lieux, par exemple le transporteur de lait qui vient récupérer son chargement, soit aussi contaminée en touchant des surfaces infectées.
Bien que les études se poursuivent encore, l’Organisation mondiale de la santé n’a jusqu’à présent identifié aucun cas d’infection de bétail à la COVID-19. Il a cependant été démontré que certains animaux de compagnie This link will open in a new window peuvent contracter la maladie et devenir des vecteurs. À titre d’exemple, si une personne flatte un chat sur lequel une personne positive à la COVID-19 vient d’éternuer, elle sera alors en contact avec le virus et pourrait aussi, selon la charge virale, se retrouver infectée. Les symptômes observables chez un animal ayant contracté la COVID-19 seraient une toux, des difficultés respiratoires, de la fièvre, une perte d’appétit, des vomissements ou une diarrhée.
Si malgré toutes ces précautions des éléments permettent de suspecter qu’un animal a développé une maladie, la meilleure option demeure de contacter son vétérinaire.
Source : Gouvernement du Canada This link will open in a new window
Photo : Darryl Dyck, Canadian Press