De gauche à droite, de bas en haut : Isabelle Sauriol (UPA), Éric Sirois (CNESST), Pascal Priori (VPQ), Paul Doyon (UPA), Denis Roy (UPA), Élisabeth Fortier (MAPAQ), Pierre Murray (PGQ), Alain Marchand (IRSST), et Cynthia Rivard (pour les PLQ)
Du 19 au 25 avril dernier, l’UPA s'est rendue en France dans le cadre d'une mission visant à explorer les mécanismes de prévention et d’indemnisation des producteurs français exposés aux pesticides et leur transposabilité au Québec. Plus précisément, les éléments au cœur de cette démarche étaient de s'informer sur :
- La couverture universelle pour les maladies professionnelles de toutes les personnes œuvrant en agriculture en France (exploitants comme salariés)
- La prévention des maladies professionnelles liées aux pesticides
- L’indemnisation des maladies professionnelles liées pesticides
Accompagnés de représentants de six organisations du Québec concernées par la problématique des pesticides, une douzaine d’institutions et de très nombreux intervenants en France ont été rencontrés dans le cadre d'échanges riches et instructifs qui aideront à améliorer la situation des producteurs et travailleurs qui utilisent ces produits au Québec!
Organisations membres de la délégation :
Union des producteurs agricoles (Paul Doyon, Denis Roy, Isabelle Sauriol)
CNESST (Éric Sirois)
MAPAQ (Élisabeth Fortier)
IRSST (Alain Marchand)
Producteurs de grains du Québec (Pierre Murray)
Producteurs de lait du Québec (représentés par Cynthia Rivard)
Victimes des pesticides du Québec (Pascal Priori)
De ce périple nous revenons avec plusieurs constats qui sont résumés en trois volets dans un rapport de mission, dont plusieurs pistes d'action pour le Québec ont été dégagées pour chacun d'eux :
- L’impact des pesticides sur la santé et l’importance d’éliminer le risque à la source
- La prévention pour les utilisateurs, plus particulièrement en lien avec les ÉPI
- L’indemnisation et la réparation
À la suite de cette mission, il est clair que la santé des personnes doit être priorisée : en favorisant des pratiques culturales sans pesticides lorsque possible, en réduisant l’utilisation de pesticides, en se protégeant efficacement et en souscrivant une protection en cas de maladie professionnelle.
Tout cela nécessite que les utilisateurs soient bien informés, formés et sensibilisés face aux risques, un travail qui doit nécessairement se faire avec les différents acteurs : agriculteurs et agricultrices, gouvernements, fabricants de pesticides et de machinerie et offices de réglementation.
Les mécanismes implantés en France pour protéger et indemniser les producteurs sont un bon début, mais de l’avis de plusieurs, beaucoup de travail reste à faire. Notre mission exploratoire nous aura permis de mieux comprendre le modèle français, de bénéficier de conseils et de s‘inspirer de leurs démarches – et de leurs erreurs – pour trouver des solutions qui permettront d’améliorer la situation au Québec.
Lire le rapport de mission complet (514 Ko) , aussi disponible dans la section «pesticides» Ce lien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre de notre site Web.
