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Agriculture in Québec

L’agriculture occupe une place importante au sein de la société québécoise. Elle emploie 56 000 personnes, en plus de stimuler la vitalité de nos régions et de faire partie de notre identité.

L’agriculture, au cœur de la vie des Québécois

L’agriculture contribue à l'occupation du territoire tout comme à notre richesse économique et culturelle au sens large. C’est ainsi que nos silos, nos champs, nos granges, nos caveaux à légumes et nos serres façonnent le paysage de nos campagnes. Plusieurs de nos productions se démarquent au niveau national ou mondial et font notre fierté, et certaines sont intimement liées à notre histoire. 

On compte dans la province 29 380 entreprises agricoles, pour un total de 42 265 agricultrices et agriculteurs (Statistique Canada, 2021 This link will open in a new window). Et elles sont de tailles fort diversifiées, puisque 51 % d’entre elles affichent un revenu annuel de moins de 100 000 $. Comme société, nous nous sommes également dotés d’outils économiques qui nous sont propres afin de pouvoir assurer un revenu décent à nos agriculteurs. D’ailleurs, bien que le Québec recense 5 % du territoire agricole du Canada, la province génère 15 % des revenus totaux du pays dans ce secteur. 

La pandémie de COVID-19 a renforcé, aux yeux du gouvernement et des citoyens, l’importance de l’agriculture et de notre autonomie alimentaire. Avec la croissance constante de la production biologique, l’arrivée de nouveaux types de productions, l’intérêt grandissant pour le métier d’agricultrice ou agriculteur, la prolifération des circuits courts et le développement de la production en serres, un constat s’impose : l’agriculture de chez nous est plus vivante que jamais.

Le saviez-vous?

Nos précieuses terres agricoles

Les terres agricoles sont une ressource rare et non renouvelable. C’est le garde-manger des Québécois. Ces terres sont concentrées dans le sud de la province, où l’on retrouve également le climat le plus tempéré et les terres les plus fertiles. Les terres consacrées à l’agriculture au Québec ne représentent que 2 % de la superficie du territoire de la province. En France, ce taux est de 58 % et aux États-Unis, de 45 %.

Le zonage agricole — pourcentage du territoire légalement réservé à l’agriculture en zone agricole, qu’il soit ou non exploité comme tel — varie grandement d’une région à l’autre. Le Centre-du-Québec (93 %), la Montérégie (86 %), l’Estrie (69 %) et Chaudière-Appalaches (67 %) sont les régions affichant les plus grandes zones agricoles. Sur l’ensemble du Québec, les terres en zone agricole représentent 5 % du territoire.

Zonage agricole par région du Québec
  • Centre-du-Québec 93 %
  • Montérégie 86 %
  • Estrie 69 %
  • Chaudière-Appalaches 67 %
  • Bas-Saint-Laurent 29 %
  • Laval 29 %
  • Lanaudière 17 %
  • Capitale-Nationale 12 %
  • Abitibi-Témiscamingue 11 %
  • Laurentides 10 %
  • Outaouais 10 %
  • Mauricie 7 %
  • Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine 4 %
  • Saguenay–Lac-Saint-Jean 4 %

Le saviez-vous?

Nos productions

Plus de la moitié des fermes du Québec font de la production animale. La production laitière est la plus importante de la province, regroupant 57 % des entreprises agricoles et 26 % des revenus. Elle est suivie de la production porcine, avec 15 % des revenus. La culture du maïs-grain (destiné aux animaux) arrive au premier rang parmi les productions végétales.

Répartition des recettes monétaires agricoles au Québec
  • Lait 26 %
  • Porc 15 %
  • Maïs-grains et soya 12 %
  • Volailles et œufs 11 %
  • Fruits et légumes 10 %
  • Acériculture 5 %
  • Bovins et veaux 5 %
  • Pommes de terre 2 %
  • Autres productions végétales 9 %
  • Autres productions animales 1 %
  • Paiements directs* 6 %

*Paiements directs : paiements (subventions agricoles, assurance récolte, etc.) versés directement aux producteurs par différentes instances pour l’ensemble des productions.

Source : MAPAQ — Profil régional de l’industrie bioalimentaire au Québec — Estimations pour l’année 2019 — Portrait régional et contribution de l’industrie bioalimentaire à l’activité économique régionale, [En ligne], 2019, mis à jour en septembre 2020.

 

Une source de fierté

Le saviez-vous?

Un apport économique considérable

L’activité agricole au Québec a généré des recettes de vente de produits de 9,1 milliards $. Les régions de la Montérégie (30 %), de la Chaudière-Appalaches (18 %) et du Centre-du-Québec (14 %) se partagent 61 % des recettes.

Particularité de l’agriculture québécoise : nous transformons 66 % de notre production agricole, comparativement à 30 à 35 % dans le reste du Canada.

Recettes agricoles par région

Montérégie 30 %

Chaudière-Appalaches 18 %

Centre-du-Québec 14 %

Estrie 8 %

Lanaudière 7 %

Bas-Saint-Laurent 6 %

Laurentides 4 %

Mauricie 4 %

Saguenay–Lac-Saint-Jean 4 %

Capitale-Nationale 3 %

Abitibi-Témiscamingue 1 %

Outaouais 1 %

Laval 1 %

Côte-Nord et Nord-du-Québec - (moins de 1 %)

Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine - (moins de 1 %)

Montréal - (moins de 1 %)

% des recettes en provenance du marché : chiffre d’affaires (revenus tirés de la vente de produits et non des subventions agricoles, de l’assurance récolte, etc.).

Source : MAPAQ — Profil régional de l’industrie bioalimentaire au Québec — Estimations pour l’année 2019 — Portrait régional et contribution de l’industrie bioalimentaire à l’activité économique régionale, [En ligne], 2019, mis à jour en septembre 2020.

Une balance commerciale positive

Le Québec affiche, depuis 2010, une balance commerciale agroalimentaire positive. Alors qu’en 2019, ses importations avaient une valeur de 7 milliards $, ses exportations représentaient 8,3 milliards $.

La relève : l’avenir de notre autonomie alimentaire entre ses mains 

L’âge moyen des agricultrices et agriculteurs du Québec est de 52,9 ans. C’est la plus basse du Canada, ce qui démontre l’intérêt des jeunes générations pour l’agriculture. Les écoles d’agriculture sont pleines.

Mais plusieurs défis se présentent à eux. D’une part, le transfert des fermes — que ce soit par passation filiale ou par la vente d’entreprise — est un processus qui peut s’avérer exigeant, tant sur le plan financier que sur le plan de l’expertise. Plusieurs programmes sont en place pour soutenir les producteurs et les aspirants producteurs dans ces transitions.

Beaucoup de jeunes souhaitent également démarrer leur propre entreprise. C’est le cas de 35 % d’entre eux. Cette proportion est en constante hausse. Toutefois, ils doivent relever de nombreux défis, notamment celui de trouver une terre de petite taille. Encore là, ils ont accès à différentes ressources pour relever ces défis.

En savoir plus sur les agriculteurs de la relève agricole et le soutien qui leur est offert This link will open in a new window

L’agriculture au féminin

Au Québec, les femmes représentent 27 % des propriétaires ou copropriétaires des entreprises agricoles. Les agricultrices constituent 18 % des membres des conseils d’administration des différents paliers de l’Union des producteurs agricoles. Il y a encore du chemin à faire, mais on y travaille!

En savoir plus sur la réalité des agricultrices et le soutien qui leur est offert This link will open in a new window

Les plans conjoints : un pilier au Québec

Les plans conjoints sont l’un des piliers de notre agriculture et ils reflètent l’approche collective des Québécois. Ces plans déterminent les conditions de production (méthodes, normes de qualité, etc.) et de commercialisation (mise en marché en commun, fixation des prix, etc.) d’un produit donné. Le porc, les produits de l’érable, les œufs, le lait, les pommes et la volaille sont parmi les 15 productions agricoles sous plans conjoints. Ces derniers sont déterminés conjointement et démocratiquement par les producteurs de chaque secteur.

Comme citoyens, cela vous permet de :

  • bénéficier d’une offre diversifiée et d’un approvisionnement constant;
  • disposer de produits de qualité;
  • contribuer à assurer une sécurité de revenu aux producteurs agricoles québécois et à maintenir l’existence des entreprises familiales en région.

Par le biais de cet outil, 8,9 G$ de produits sont mis en marché collectivement, soit près de 90 % de la production agricole québécoise.

En savoir plus sur la mise en marché collective

Le saviez-vous?

La gestion de l’offre : un programme pancanadien 

Au Canada, pour certains aliments, la production est opérée sous système de gestion de l’offre. Cette réglementation est un autre outil de mise en marché collective qui a été instauré dans les secteurs de la volaille, du lait et des œufs. Elle limite l’offre sur le marché au moyen de quotas, dont la quantité totale est prédéterminée. Les agriculteurs qui en détiennent peuvent vendre ces permis de production (pour chaque vache ou poule). Ce système permet de juguler l’offre et donc d’assurer un certain contrôle des prix.

On estime que 17 % des revenus du secteur agricole canadien proviennent de produits sous gestion de l’offre. Comme consommateur, la gestion de l’offre vous permet de bénéficier de prix à la consommation stables. Elle permet aux producteurs d’obtenir un prix de revient minimal pour couvrir leurs coûts de production.

Mentionnons également que ce modèle favorise le maintien des fermes familiales et des retombées économiques dans toutes nos régions.

Pour en savoir plus sur la gestion de l’offre This link will open in a new window

Le soutien aux producteurs

Selon les pays, le niveau de subventions directes aux agriculteurs peut varier fortement. La comparaison de ces subventions versées aux producteurs dans les différents pays montre qu’au Québec, les agriculteurs bénéficient de peu de subventions.

  • Québec (5 %)
  • États-Unis (8 %)
  • Pays de l’OCDE (11 %)*
  • Pays de l’Union européenne (17 %) en 2017

* Organisation de coopération et de développement économiques

De plus, plusieurs pays ayant un climat semblable à celui du Québec (Islande, Norvège) affichent un soutien agricole élevé et stable, autour de 50 %.

​​​​​​​Vers l’autonomie alimentaire

Au cours de la pandémie de COVID-19, le gouvernement du Québec a annoncé son intention d’accroître l’autonomie alimentaire de la province. En 2015, on estimait que 53 % du panier alimentaire des Québécois provenait de fournisseurs du Québec (producteurs et transformateurs).

En 2020, l’UPA a lancé un vaste chantier de consultation des producteurs et des citoyens afin d’ouvrir un dialogue sur l’autonomie alimentaire. Ce que cela signifie :

  • Produire plus pour importer moins;
  • Mieux répondre aux besoins des citoyens;
  • Encourager l’achat local;
  • Favoriser des pratiques écoresponsables;
  • Soutenir les femmes et les hommes qui nous nourrissent.

Et cet enjeu concerne tant les agriculteurs que les transformateurs, les commerçants, les citoyens et les décideurs.

Pour en savoir plus sur la démarche, consultez le dossier thématique sur l’autonomie alimentaire.

Le saviez-vous?

L’autonomie diffère de l’autosuffisance alimentaire. La première vise à subvenir aux besoins alimentaires d’une population locale, à maintenir la diversité de l’offre et à permettre un accès facile aux produits. L’autosuffisance vise à satisfaire TOUS les besoins alimentaires par la production NATIONALE, bref c’est de l’autarcie.

Des circuits courts en prolifération

La vente directe a le vent dans les voiles, avec plus de 8 500 fermes québécoises vendant directement aux consommateurs. Parmi celles-ci, près de 3 700 vendent directement à la ferme, 1 390 sont présentes dans les marchés publics, 745 exploitants agricoles vendent via Internet et près de 300 fermes font de l’agriculture soutenue par la communauté (paniers de produits).

Il y a plus de 130 marchés publics membres de l’Association des marchés publics du Québec (AMPQ), un chiffre en constante augmentation.

Pour en savoir plus, visitez le site de l’AMPQ This link will open in a new window.

Le saviez-vous?

Environnement et bien-être animal : le soin de tous

Les citoyens se questionnent à juste titre sur les enjeux touchant l’agriculture et l’environnement, ainsi que sur le traitement réservé aux animaux d’élevage. La question préoccupe également nos producteurs agricoles. Les connaissances, techniques et mentalités à ce chapitre sont en constante évolution.

Près de 40 % des fermes biologiques canadiennes se trouvent au Québec [source This link will open in a new window]. On dénombre environ 3 000 entreprises certifiées biologiques au Québec (dont 1 500 membres de l’UPA). Parmi elles, 90 % font de la production végétale.

Un nombre grandissant de producteurs québécois se sont donné pour objectif de minimiser les interventions au moyen de pesticides ou d’engrais de synthèse. Uniquement de 2017 à 2018, les ventes de pesticides au Québec ont chuté de 28 %.

Sur l’enjeu du réchauffement climatique, il est à noter que l’agriculture génère moins de 10 % des gaz à effet de serre au Québec alors que le secteur des transports, par exemple, représente 43 % des émissions. Mais l’agriculture est parmi les secteurs économiques les plus touchés par l’évolution du climat, notamment par les sécheresses, ou encore les gels tardifs. Les producteurs agricoles s’activent pour faire partie des solutions à cet enjeu.

L’UPA a mis en place plusieurs initiatives majeures This link will open in a new window et programmes de recherche pour s’attaquer aux différents défis environnementaux. Ils ont à la fois pour objectif de diminuer les effets de la production agricole et de maximiser la résilience des producteurs face aux changements climatiques.

Pour en savoir plus sur les programmes environnementaux et en matière de bien-être animal de l’UPA, consultez le dossier thématique Les champs changent.

Nos productions émergentes

Parmi les cultures qui ont connu la plus forte croissance depuis 20 ans, on compte : le houblon, le cannabis, le chanvre industriel, l’argousier, la camerise, les insectes, la culture de champignons, la culture des noix, la production en serres, les forêts comestibles, les canneberges, etc.

Le saviez-vous?

Le chanvre industriel est une plante distincte du cannabis (marijuana) qui contient du THC (l’ingrédient actif). Sa tige sert à la fabrication de papier, de tissu, de corde et de matériaux de construction. Sa graine s’utilise pour la production d’aliments, de produits de beauté, de plastiques et de combustibles.

Nos appellations réservées : des produits uniques 

Les appellations réservées servent à identifier des produits répondants à des normes de production précises. Ainsi, seuls les producteurs qui les rencontrent peuvent apposer ce terme sur leurs produits. Outre l’appellation biologique, il existe six labels au Québec :

  • Agneau de Charlevoix;
  • Maïs sucré de Neuville;
  • Fromage de vaches de race Canadienne;
  • Cidre de glace du Québec;
  • Vin de glace du Québec;
  • Vin du Québec.